DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 453

13 aug 1876 Paris CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Voeux – Deux heures cruelles passées à fouiller le passé de la congrégation des hommes – Le noviciat – Les études – Varia.

Informations générales
  • DR11_453
  • 5713
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 453
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 425; D'A., T.D.30, n.495, pp.290-291.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 BONTE
    1 CHATIMENT DU PECHE
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 EFFORT
    1 ENSEIGNEMENT DES LANGUES
    1 ENSEIGNEMENT DU DESSIN
    1 LACHETE
    1 MAITRE DE CHAPELLE
    1 MISERICORDE DE DIEU
    1 MISSIONS ETRANGERES
    1 MUSIQUE
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 OBLATES
    1 PIETE
    1 SAINTETE
    1 SEVERITE
    1 SURVEILLANCE PAR LE SUPERIEUR
    1 TRAVAIL DE L'ETUDE
    1 TRISTESSE
    1 VIE ACTIVE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 CHAMBOURDON, FRANCOIS
    2 CHAMBOURDON, FRANCOISE-MARIE
    2 DUGAS, JEANNE DE CHANTAL
    2 MUSSEY, MADEMOISELLE DE
    3 ANDRINOPLE
    3 VIGAN, LE
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Paris, 13 août [18]76.
  • 13 aug 1876
  • Paris
La lettre

Je veux m’y prendre un peu à l’avance, ma chère Marie, pour qu’au dernier moment le temps de vous souhaiter une bonne fête ne me manque pas. Je fais tous les voeux que m’inspire mon coeur de père et de vieil ami. Hélas! que Dieu vous fasse profiter de mon expérience! Je viens de passer deux heures cruelles à fouiller dans le passé de la Congrégation des hommes et j’y ai découvert de bien tristes choses. Ah! qu’il faut que Dieu soit bon pour ne pas nous châtier plus sévèrement! Enfin, espérons que peu à peu nous nous remettrons à obtenir de fervents novices. La maison ici va bien, mais que de misères nous avons eues au Vigan! Dieu l’a permis pour nous montrer la nécessité de la surveillance et de l’activité. Priez bien pour que Dieu nous fournisse la possibilité d’avoir de fortes études. Il paraît que c’est ce qu’on nous reproche le plus, c’est que nous ne faisons pas étudier. Enfin, peut-être aurons-nous un jour tout ce que nous pourrons désirer.

Quant à votre Congrégation, elle poussera si les premières assises sont bien saintes. J’ai vu Mlle de Mussey: elle est bonne, pieuse, active, aime les missions étrangères, sait l’anglais, le dessin, la musique. Elle est capable d’être maîtresse de chapelle. Maintenant, y a-t-il une grande force dans ses résolutions? L’avenir le prouvera.

Adieu, chère enfant. Je n’ai pas le temps de me relire. Adieu, chère enfant.

E.D’ALZON.

Veuillez remercier Soeur Jeanne de sa lettre et dire à Soeur Françoise-Marie que je ne l’engage à écrire à son frère que d’Andrinople.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum