DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 485

4 oct 1876 Nîmes, PICARD François aa

L’ordre des conditions à proposer aux Augustins pour l’agrégation.

Informations générales
  • DR11_485
  • 5747
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 485
  • Orig.ms. ACR, AF 160; D'A., T.D. 26, n. 546, p. 136.
Informations détaillées
  • 1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 CONSTITUTIONS DES ASSOMPTIONNISTES
    1 ELECTIONS AU CHAPITRE
    1 ETRANGER
    1 FONDATION D'UN INSTITUT RELIGIEUX
    1 INDULGENCES
    1 PAPE
    1 PRIVILEGES CANONIQUES DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PROJET D'UNION AVEC LES ERMITES DE SAINT-AUGUSTIN
    1 SAINT-SIEGE
    1 SUPERIEUR GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 SUPERIEUR PROVINCIAL
    1 VOEU DE PAUVRETE
    1 VOEUX SOLENNELS
    3 FRANCE
    3 ROME
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, le 4 octobre 1876.
  • 4 oct 1876
  • Nîmes,
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Cher ami,

Je viens de donner une meilleure forme, ce me semble, à l’ordre de classement des conditions à proposer aux Augustins pour obtenir l’agrégation. Les voici. (J’en ai la copie).

1° Nous conservons notre nom d’Augustins de l’Assomption;

2° Nous pourrons avoir à Rome notre procureur général et une maison;

3° Nous aurons le droit d’avoir des provinces ailleurs qu’en France;

4° Nous garderons nos Constitutions, sauf pour le voeu de pauvreté, si nous avons des voeux solennels;

5° Nous aurons nos Chapitres généraux à part;

6° Nous ferons nos élections sans intervention du supérieur général du grand Ordre;

7° Notre supérieur ou vicaire général n’aura d’autre approbation à recevoir que celle du Pape;

8° Nous participerons aux indulgences et privilèges du grand Ordre;

9° Nous aurons le droit de faire des voeux solennels;

10° Nous renonçons à toute immixtion dans les affaires du grand Ordre;

11° Le grand Ordre a le droit de fonder des maisons en France, sans que les Augustins de l’Assomption puissent s’y opposer.

Peut-être à l’article 4 faudrait-il mettre: sauf les modifications apportées par le droit des voeux solennels. On pourrait réunir les articles 6 et 7 en un seul. Qu’en dites-vous? Vous seriez homme à supprimer le droit des provinces pour ne pas être ridicule(1).

Adieu, et tout vôtre très tendrement.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. d'Alzon n'a pas oublié les critiques du P. Picard sur la division en provinces décidée au chapitre général (v. *Lettre* 5739).