DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 522

15 dec 1876 Nîmes PICARD François aa

Le noviciat – La caisse générale – La politique – L’alumnat d’Alais – Sainteté éloquente du P. Emmanuel – Talent du P. Edmond – Vos philosophes.

Informations générales
  • DR11_522
  • 5787
  • DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 522
  • Orig.ms. ACR, AF 173; D'A., T.D. 26, n. 559, pp. 146-147.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 DECISIONS DU CHAPITRE
    1 ECONOMAT GENERAL
    1 ENGAGEMENT POLITIQUE
    1 ENSEIGNEMENT DE LA LITTERATURE
    1 ENSEIGNEMENT DU DOGME
    1 ETUDIANTS EN PHILOSOPHIE
    1 FACULTES CATHOLIQUES
    1 FORMATION DES JEUNES PROFES
    1 HUMANITES
    1 INTEMPERIES
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PHILOSOPHIE MODERNE
    1 PREDICATION DE RETRAITES
    1 PROGRAMME SCOLAIRE
    1 RAPPORTS SUR LES NOVICES
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BOUVY, EDMOND
    2 DAMAS, PAUL DE
    2 DELALLEAU, GERY
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 GOUDIN, ANTOINE
    2 MONNIER, EUGENE-THOMAS
    2 ZIGLIARA, THOMAS-MARIE
    3 ALES
    3 MARITZA, RIVIERE
    3 MONTDESPIC (localisation incertaine)
    3 PARIS
    3 PARIS, RUE FRANCOIS Ier
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, 15 décembre [18]76.
  • 15 dec 1876
  • Nîmes
La lettre

Je suis très content de ce que vous me dites sur le noviciat. Vous avez très bien fait de donner vos notes, sans tenir compte des notes précédentes. J’aurais voulu votre appréciation sur Frère Thomas, qui, quoique profès, doit être considéré comme novice(1). J’attends le P. Emmanuel, parti samedi pour Montdespic(2). Nous verrons la copie à envoyer aux novices pour la grâce. Je vous avoue que je ne me doutais pas avoir reçu jamais un sou de Paris pour la caisse générale. Si vous pouviez me dire les dates et les sommes, vous me rendriez le plus grand service. C’est à la page 17 ou 18 du dernier Chapitre général que se trouvent les détails que vous sollicitez sur cette question.

Je vous approuve tout à fait de ne pas vous occuper de politique. Je m’en tiens très loin pour le quart d’heure, et je crois que la Congrégation est une chose assez absorbante pour ne pas songer à plus. Le P. Galabert, qui m’avait très inquiété à cause de l’inondation de la Maritza, n’a rien eu dans le quartier qu’il habite. Je suis allé avant-hier à Alais. J’ai été très content de l’alumnat d’humanités. Ils sont vingt, et il y a de l’entrain; ils travaillent, ils sont pieux. Vous aurez à dégrossir leurs formes. Le P. Emmanuel a eu un succès prodigieux de sainteté éloquente aux Dames de Miséricorde, à qui il a prêché la retraite. Père Edmond sera un professeur de Faculté très brillant pour les lettres et très profond pour la théologie.

Vous devez avoir fini la logique avec vos philosophes. Je conjure le P. Géry de suivre le plan de Zigliara. Pour le reste, on peut se servir de Goudin, mais en suivant le plan d’ensemble de Zigliara qui me paraît bien préférable. Ainsi je ne puis admettre la morale avant la métaphysique.

Adieu. Je n’ai pas le temps de me relire.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Après avoir manifesté l'intention de quitter la congrégation, Fr. Thomas avait accepté de faire un stage au noviciat. Le P. Picard dira qu'il en est satisfait (17 décembre).
2. Chez M. de Damas.