DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 526

• DR11_526
• 5791
• DERAEDT, Lettres, vol.11 , p. 526
• Orig.ms. ACR, AJ 318; D'A., T.D. 32, n. 318, pp. 307-308.

• 1 ANTICLERICALISME
  1 AUTORITE RELIGIEUSE
  1 BOURSE D'ETUDES
  1 BULGARES
  1 CLERGE
  1 CRITIQUES
  1 GRECS
  1 HOPITAUX
  1 MISSION DE BULGARIE
  1 OBLATES
  1 POSTULAT
  1 RENVOI D'UN ELEVE
  1 SAINT-SIEGE
  1 SLAVES
  2 CHAUDORDY, ANGELINA
  2 GAMBETTA, LEON
  2 GRASSELLI, ANTONIO-MARIA
  2 IZVOROV, NIL
  2 LIVADARI, MARC
  2 NICETAS, JEAN
  2 STOICOV, ATHANASE
  3 ANDRINOPLE
  3 PHILIPPOPOLI
  3 ROME
• AU PERE VICTORIN GALABERT
• GALABERT Victorin aa
• Nîmes, 21 déc[embre 18]76.
• 21 dec 1876
• Nîmes

Cher ami,

Bonne année, et merci de vos voeux. Je crois que vous devez être bon avec Mgr Nil. Je vais probablement renvoyer son neveu, qui se conduit indignement, ment comme un arracheur de dents. Les deux autres Bulgares, Jean surtout, est très remarquables. Livadari est prodigieux. Le neveu de Mgr Nil ne peut rester(1). La situation faite au clergé rend difficile l’obtention d’une bourse(2), puisque M. Gambetta nous les fait supprimer. Exposez cette raison et toutefois dites à Mgr Grasselli que je vais voir.

Soyez ferme pour maintenir votre autorité, pourvu que vous suiviez les indications que je vous ai données. Je regrette votre traitement de théologien(3). Je crois que si Andrinople est posée comme province grecque, vous pourrez plus aisément vous occuper des Bulgares. Faites un petit relevé à part des griefs reprochés à Mgr Nil(4). Je ne le montrerai à Rome que si on me dit quelque chose sur vous. Qu’il soit entendu que vous ne vous occupez que des Bulgares, ou, si vous aimez mieux, des Slaves. Par là vous aurez droit de vous occuper de toutes les races slaves.

Je vais prier Mlle Chaudordy d’écrire à son oncle pour lui recommander les missions d’Andrinople et de Philippopoli. Je souhaite que vous acceptiez l’hôpital. En ce cas, je vous autorise à garder les deux postulantes, dans l’impossibilité où nous sommes d’envoyer de nouveaux sujets d’ici.

Adieu, cher ami. Totus tibi, et bonne année.

E.D’ALZON.

Vos nouvelles de la guerre sont intéressantes(5); envoyez-en beaucoup.