DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 50

17 feb 1877 Nîmes, GALABERT Victorin aa

Le coup était monté par Nil – Je vais faire partir son neveu – Prudence – J’ai défendu le pope Stephan de mon mieux.

Informations générales
  • DR12_050
  • 5862
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 50
  • Orig.ms. ACR, AJ 324; D'A., T.D. 32, n. 324, pp. 313-314.
Informations détaillées
  • 1 BAVARDAGES
    1 CALOMNIE
    1 CONTRAT DE LOCATION
    1 CRITIQUES
    1 MENSONGE
    1 OBLATES
    1 RENVOI D'UN ELEVE
    1 RESIDENCES
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    2 ALOISI-MASELLA, GAETANO
    2 IZVOROV, NIL
    2 NICETAS, STEPHAN
    2 STOICOV, ATHANASE
    3 ANDRINOPLE, MAISON SAINT-VINCENT
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, le 17 février 1877.
  • 17 feb 1877
  • Nîmes,
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Je ne veux pas vous laisser sous le coup de ma dernière lettre, et je viens vite vous dire que je suis convaincu par votre dernière lettre que le coup était monté par Nil. Je vais donner l’ordre de faire partir son neveu, qui mécontente de plus en plus. Je crois que si l’oncle se plaint, vous pourrez lui répondre qu’il a été trop élevé à l’école du mensonge, pour que nous puissions le garder. Je veux que ma lettre parte et je vous laisse.

J’ai 1.000 à 1.500 francs à vos ordres, pour louer une maison loin de Saint-Vincent, j’entends à quelque distance. Il importe que vous vous teniez loin des Soeurs et ne soyez pas avec elles, le soir, pour éviter tout cancan. Vous pourrez dire au pope Stéphan que je l’ai défendu de mon mieux contre les calomnies portées à Rome, que votre lettre envoyée par moi à Mgr Aloisi a été sa justification. Seulement il y a dans vos lettres des mots impossibles à déchiffrer. Jugez mon supplice, quand il s’agit d’une pareille matière.

Tout à vous. J’écrirai aux Soeurs mercredi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum