DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 77

29 apr 1877 Rome CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Cardinaux introuvables – Visite d’églises – J’espère une audience privée du pape qui se porte bien.

Informations générales
  • DR12_077
  • 5896
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 77
  • Orig.ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 425; D'A., T.D. 30, n. 500, p. 294.
Informations détaillées
  • 1 CAPPA MAGNA
    1 CARDINAL
    1 CO-FONDATRICE DES OBLATES
    1 CONCILE DU VATICAN
    1 ELEVES
    1 GRACES
    1 JOIE
    1 MAITRESSES
    1 MALADIES
    1 PUBLICATIONS
    1 SANTE
    1 VENERATION DE RELIQUES
    1 VEPRES
    1 VOYAGES
    2 CATHERINE DE SIENNE, SAINTE
    2 HOWARD, EDWARD
    2 MACCHI, LUIGI
    2 MERCURELLI, FRANCESCO
    2 PAUL DE LA CROIX, SAINT
    2 PIE IX
    2 PIERRE, SAINT
    3 FRANCE
    3 ROME
    3 ROME, EGLISE SAINTS-JEAN-ET-PAUL
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Rome, 29 avril [18]77.
  • 29 apr 1877
  • Rome
La lettre

Me voilà à Rome, ma bien chère fille, et bien heureux d’y être. Mon voyage a été parfait. Depuis mon arrivée, je cours après des cardinaux que je ne trouve pas, mais j’ai trouvé saint Pierre, sainte Catherine de Sienne, saint Paul de la Croix, où j’ai vu(1) le beau cardinal Howard avec sa queue rouge qui n’en finissait pas.

Dites à nos enfants de Marie que je me suis déjà occupé de leurs reliques, enfin, que je prie pour toutes, les petites et les grandes, et les maîtresses. Vous pensez bien que je n’oublie pas la mère de tout cela.

J’espère avoir une audience privée du Pape. Mgr Mercurelli me l’a promise et je m’y fie plus qu’à Mgr Macchi qui pourtant est devenu très affable, depuis qu’on l’a abîmé dans une brochure sur le concile.

Adieu, ma chère enfant. J’ai bien demandé pour vous une foule de grâces; nous verrons si elles vous seront envoyées. Je bénis toute votre maison et vous surtout de tout coeur.

E.D’ALZON.

On ne parle en France que de la maladie du Pape; ici, il se porte très bien.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Le *Lettre* 5895 nous permet de comprendre que c'est au cours des vêpres de saint Paul de la Croix à Saints-Jean-et-Paul que le P. d'Alzon a vu le beau cardinal Howard.