DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 99

24 may 1877 Rome BAILLY_EMMANUEL aa

On voit que vous connaissez peu Rome – Le Fr. Etienne et le P. Vital – Le mariage du frère de la supérieure – Les effets du mouvement des pèlerinages – La mort de M. Bardonnenche.

Informations générales
  • DR12_099
  • 5920
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 99
  • Orig.ms. ACR, AI 341; D'A., T.D. 31, n. 339, p. 283.
Informations détaillées
  • 1 CARDINAL
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 CRAINTE
    1 ECONOMAT
    1 INDULGENCES
    1 MARIAGE
    1 MORT
    1 PELERINAGES
    1 PEUPLES DU MONDE
    1 PRIERES POUR LES DEFUNTS
    1 SOUS-DIACONAT
    2 BARDONNENCHE, CYRILLE
    2 CORRENSON, EMMANUEL-MARIE
    2 CORRENSON, HENRI
    2 MARTIN, ETIENNE
    2 MARTIN, VITAL
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 PIE IX
    3 ROME
  • AU PERE EMMANUEL BAILLY
  • BAILLY_EMMANUEL aa
  • Rome, 24 mai 1877.
  • 24 may 1877
  • Rome
La lettre

Mon cher ami,

Je crois, en effet, que j’avais raison de vous engager à attendre pour l’augmentation de nos indulgences. Vous voyez à quoi vous allez vous heurter. Quant aux questions sur la Congrégation, il n’y a en ce moment que le silence de pratique. Vos étonnements viennent de ce que vous connaissez peu Rome. Le Pape a voulu faire une gracieuseté au P. Picard qu’il connaît, il n’en a aucune à faire à vous qu’il ne connaît pas. Ainsi tant vaut aller doucement, et, une autre fois, vous en rapporter à moi.

Tant pis pour le Fr. Etienne! Je lui avais assez dit de se préparer et de prendre ses précautions. Hélas! Le P. Vital sera toujours le P. Vital. Il faut aller doucement pour le retenir dans la voie étroite; à mon retour, je lui parlerai clair. Que faire de lui et où l’envoyer? Mais comptez sur moi.

La supérieure ne m’a pas dit un mot du mariage de son frère. Quant à moi, je crois que je m’arrangerai pour rester ici le plus possible, une autre année. A mesure que l’on passe un certain temps à Rome, on voudrait en passer davantage. Les cardinaux sont effrayés. Pourtant le mouvement des pèlerinages ramène une considérable amélioration dans l’esprit des Romains.

Contentez-vous du Citoyen. Je ne savais rien de la mort de M. Bardonnenche(1), je vais bien prier pour lui.

Adieu. Totus tibi in Ch[rist]o.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Cyrille Bardonnenche avait été maître élémentaire au collège de Nîmes de 1851 à 1864, puis économe en 1864-1865. Il s'était alors retiré (voir *Lettre* 2590, n.).