DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 126

22 jun 1877 Nîmes BAILLY_VINCENT de Paul aa

Rome – La sottise de nos gouvernants – Reliques.

Informations générales
  • DR12_126
  • 5950
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 126
  • Orig.ms. ACR, AF 195; D'A., T.D. 26, n. 580, pp. 163-164.
Informations détaillées
  • 1 BETISE
    1 DOCTRINE CATHOLIQUE
    1 GOUVERNEMENT
    1 IDEES REVOLUTIONNAIRES
    1 LIBERALISME
    1 MAUX PRESENTS
    1 PAPE DOCTEUR
    1 PREMIERE COMMUNION
    1 VENERATION DE RELIQUES
    1 VERITE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 SALABERRY, DE
    2 ZIGLIARA, THOMAS-MARIE
    3 BEAUCAIRE
    3 JERUSALEM
    3 ROME
    3 SION
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Nîmes, 22 juin [18]77.
  • 22 jun 1877
  • Nîmes
La lettre

Permis de corriger la note ci-jointe.

Bien cher ami(1),

Vos nouvelles sont brèves. Moi je suis allé hier à Beaucaire donner la première communion; je suis satisfait. Vous avez raison: Zigliara, c’est un homme. Rome est le dessus du monde, dessus d’où tombe la pluie, la lumière, la chaleur, la vie. Rome, c’est une atmosphère qui force à se pénétrer de la vérité par tous les pores. Rome, c’est la doctrine, parce qu’on y est près du docteur. Rome, c’est la loi, parce que la loi sortira de Sion, quia de Sion exibit lex et verbum Domini de Jerusalem(2). Donc nous irons à Rome. Vous qui êtes un homme d’esprit, ne pourriez-vous donner la preuve éclatante de la sottise triple, quadruple, décuple de nos gouvernants, qui, pour être libéraux, n’ont pas de doctrine et ne peuvent opposer l’affirmation de la vérité aux négations révolutionnaires? Or, voilà le malheur dans la situation actuelle.

Voudriez-vous écrire à M. de Salaberry, dont je n’ai pas l’adresse, pour savoir s’il ne lui manque pas des reliques, et lesquelles? Je crois en avoir quelques-unes qui lui étaient destinées. Adieu. Voici une note pour le Pèlerin, vous l’arrangerez à votre façon.

Notes et post-scriptum
1. La lettre du 24 juin du P. Bailly permet d'affirmer que la présente lettre lui était adressée, alors qu'on l'avait crue destinée au P. Picard.
2. Is. 2, 3.