DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 191

24 sep 1877 Nîmes PICARD François aa

Pour le P. Pernet – Le P. Vital va nous quitter – Envoyez le P. Marie-Augustin – L’évêque – La nièce de la supérieure générale – L’idée que vous vous étiez faite de votre responsabilité – Le P. Laurent – Le *Bon Apôtre*

Informations générales
  • DR12_191
  • 6024
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 191
  • Orig.ms. ACR, AF 210; D'A., T.D. 26, n. 594, pp. 174-175.
Informations détaillées
  • 1 ANCIENNES ELEVES
    1 ASSISTANTS GENERAUX ASSOMPTIONNISTES
    1 BETISE
    1 CLASSES SCOLAIRES
    1 CONTRARIETES
    1 CRITIQUES
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 GESTION ADMINISTRATIVE
    1 MENSONGE
    1 NEUVAINES DE PRIERES ET DE PENITENCES
    1 OSTENSOIR
    1 RESPONSABILITE
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 TRAVAIL
    1 TRAVAIL DE L'ETUDE
    1 TRISTESSE
    2 BESSON, LOUIS
    2 GAZAGNE, MARIE-CLAIRE
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MARTIN, VITAL
    2 MERCURELLI, FRANCESCO
    2 MILLERET, MARGUERITE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PERNET, ETIENNE
    2 THOUILLE, MARIE-AUGUSTIN
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, le 24 sept[embre] 1877.
  • 24 sep 1877
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Cher ami,

Voulez-vous dire au P. Pernet qu’il ne m’a pas contristé, mais que j’eusse préféré qu’il ne fît pas sa demande(1)? Qu’il fasse retirer le vase sacré qui est chez Mgr Mercurelli.

Voilà P. Vital qui probablement nous quitte. Il est dans une crise, d’où il sortira ou subjugué, ou tout à fait en dehors de nous. Dès lors, j’ai besoin du P. M.-Augustin, et, puisque vous me l’aviez offert, je suis forcé de l’accepter, non pour une classe, mais pour un travail qui déchargera d’autres religieux. Ce ne serait que pour un temps. Vous faites bien de lancer la neuvaine(2). Je vous dirai qu’avec l’évêque la situation se tend, par mes lettres où je ne parle que d’affaires, et par son silence. Sa retraite lui a, je crois, fait du bien.

Je crois avoir fait de la peine à la supérieure g[énéra]le, en lui parlant de sa nièce; mais la petite sotte a voulu me compromettre auprès de certaines anciennes élèves, et je l’ai écartée tout bonnement de mon chemin. Pourvu que je ne l’y rencontre pas, je la laisserai bien tranquille. Seulement, je vous dis très sérieusement: « Défiez-vous de ses relations avec votre nièce! ». Heureusement que Marie-Claire commence à la connaître. On m’assure qu’elle lui a fait des reproches sur ses mensonges. Vous pourrez vérifier cela, quand vous verrez votre petite et gentille nièce.

Je suis tout disposé à aller vous voir, à la fin de décembre. Je crois que le malentendu venait d’une fausse idée que vous vous étiez faite de votre responsabilité. Je cherche à donner du temps au P. Laurent, afin qu’il puisse s’occuper davantage de ses fonctions d’assistant général pour les études. Adieu, cher ami. Mes compliments aux rédacteurs du Bon Apôtre. Le dernier numéro est parfait.

Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 6019.
2. Le n° du 22 septembre du *Pèlerin* annonce cette neuvaine préparatoire aux élections.