DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 203

3 oct 1877 Nîmes LIOGER Mère Marie-Véronique

Les droits d’une supérieure générale.

Informations générales
  • DR12_203
  • 6038
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 203
  • Cop.ms. ACR, AP 152; D'A., T.D. 40, n.5, pp.266-267.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 ASCESE
    1 COMMUNAUTE RELIGIEUSE
    1 EVECHES
    1 INTEMPERIES
    1 JURIDICTION ECCLESIASTIQUE
    1 PAIX DE L'AME
    1 PETITES SOEURS DE L'ASSOMPTION
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SUPERIEURE GENERALE
    1 VOYAGES
    2 CORRIEUX, FRANCOIS
    2 GUIBERT, JOSEPH-HIPPOLYTE
    2 LAMBERT, FRANCOIS-LOUIS
    2 MERCURELLI, FRANCESCO
    2 MICHEL, SAINT
    3 AVENIERES, LES
    3 DAUPHINE
    3 MIDI
    3 NIMES, CATHEDRALE
    3 PARIS
    3 PARIS, ARCHEVECHE
    3 ROME
    3 VILLENEUVE-LES-AVIGNON
  • A LA MERE MARIE-VERONIQUE DU COEUR DE JESUS LIOGER
  • LIOGER Mère Marie-Véronique
  • Nîmes, 3 octobre 1877.
  • 3 oct 1877
  • Nîmes
La lettre

Ma Révérende Mère,

Restez tranquille, le curé de Villeneuve vous aime et vous estime. M. Corrieux, curé de la cathédrale, vous est tout dévoué. Dès que vous serez à Villeneuve, je m’y rendrai et expliquerai les droits de quasi-juridiction de toute supérieure générale qui a des maisons en plusieurs diocèses. Ainsi pas d’inquiétude. Les religieuses de l’Assomption, à Paris, ont lutté rudement contre l’archevêché et ont triomphé. A cet égard, je suis votre avocat expérimenté. Il y a six mois, une autre Congrégation, les Petites-Soeurs de l’Assomption ont signifié qu’elles allaient quitté le diocèse de Paris, où elles ont quatre maisons, si on ne leur laissait pas non seulement leur supérieure, mais leur supérieur choisi par elles, et l’archevêque, malgré son Conseil, en a passé par là. Vous voyez que je suis accoutumé à la lutte, mais vous n’en aurez pas. Seulement venez, car d’ici à peu je puis partir pour Rome et je veux porter de vos nouvelles à Mgr Mercurelli.

Nous avons ici depuis huit jours l’été de la Saint-Michel. En venant vous quitterez le froid du Dauphiné, vous trouverez le soleil du Midi. Je ne pourrais aller aux Avenières qu’au mois de janvier, et, d’ici là, certains événements peuvent m’empêcher de vous être aussi utile que ces jours-ci.

Je me permets, ma Révérende Mère, de me recommander à vos prières et je vous prie d’agréer l’hommage de mes sentiments très respectueux en N.-S.

E.D'ALZON|s[upérieur] g[énéral] des Augustins de l'Assomption.
Notes et post-scriptum