- DR12_211
- 6047
- DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 211
- Orig.ms. ACR, AF 220; D'A., T.D. 26, n. 603, pp. 181-182.
- 1 CLERICAUX
1 CONSERVATEURS
1 ELECTION
1 GOUVERNEMENT
1 MINISTERE
1 PUBLICATIONS
1 REPUBLICAINS ADVERSAIRES
2 GIGNOUX, JOSEPH-ARMAND
2 VEUILLOT, EUGENE
2 VEUILLOT, FRANCOIS
2 VEUILLOT, LOUIS - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Nîmes, 12 oct[obre 18]77.
- 12 oct 1877
- Nîmes
Cher ami,
Je vous renvoie votre lettre et votre télégramme(1). Tout cela est profondément misérable, mais que voulez-vous? Attendons les élections. Je suis de l’avis de l’article publié aujourd’hui par Eugène Veuillot. C’est bien la note. Il faut se servir du gouvernement; inutile de le servir(2). Qu’est-ce que le gouvernement? Y a-t-il un gouvernement? Question non résolue.
Adieu. Tout vôtre.
E.D'ALZON.1. La lettre est celle de Mgr Gignoux (v. *Lettre* 6042, n.3), mais nous ignorons la teneur du télégramme.
2. Dans l'*Univers* du 12 octobre, Eugène Veuillot notait l'effroi des ministres à la pensée qu'on pourrait les soupçonner de cléricalisme et leur souci constant de se dégager de toute accointance avec les cléricaux. Cette tactique, loin d'enlever cet argument aux républicains leur avait fourni l'occasion d'y revenir sans cesse, tandis qu'elle paralysait les influences dont les conservateurs avaient besoin. Il n'en concluait pas moins: "Le pouvoir représente l'ordre [...] Notre appui lui est dû" (Fr. VEUILLOT, *Louis Veuillot*, IV, p.695).
2. Dans l'*Univers* du 12 octobre, Eugène Veuillot notait l'effroi des ministres à la pensée qu'on pourrait les soupçonner de cléricalisme et leur souci constant de se dégager de toute accointance avec les cléricaux. Cette tactique, loin d'enlever cet argument aux républicains leur avait fourni l'occasion d'y revenir sans cesse, tandis qu'elle paralysait les influences dont les conservateurs avaient besoin. Il n'en concluait pas moins: "Le pouvoir représente l'ordre [...] Notre appui lui est dû" (Fr. VEUILLOT, *Louis Veuillot*, IV, p.695).