DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 262

21 dec 1877 Nîmes LOMBARD Mathieu aa

De l’esprit, mais pas l’ombre de sens commun – Je vais à Paris pour le noviciat et pour rien d’autre.

Informations générales
  • DR12_262
  • 6107
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 262
  • Orig.ms. ACR, AK 380, D'A., T.D. 33, n. 4, pp. 281-282.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 APOTRES
    1 CHAPELLE
    1 CRECHE DE JESUS-CHRIST
    1 FETE
    1 INTELLIGENCE
    1 NOEL
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PASSION DE JESUS-CHRIST
    1 PENSEE
    1 REVOLUTION ADVERSAIRE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • AU FRERE MATHIEU LOMBARD
  • LOMBARD Mathieu aa
  • Nîmes, le 21 décembre 1877.
  • 21 dec 1877
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon Mathieu, vous avez bien de l’esprit, mais pas l’ombre de sens commun. Je le prouve. Vous commencez par un dilemme auquel je réponds: nego suppositum. Vous n’êtes pas à ma question. La question est de savoir si, en temps de révolution, ma place n’est pas à Nîmes plutôt qu’à Paris. Vous parlez de mon arrivée à Paris pour les fêtes de Noël: nego totum. Jamais je n’ai parlé que du jour de l’an et je renvoie à un mois. Vous me parlez de fêtes que je ne verrai pas. Je ne tiens pas du tout aux fêtes, alors que je tiens aux gens qui les donnent et qui restent. Vous me parlez d’une crèche. Je n’ose pas dire que plus je vais, moins j’aime jouer à la chapelle, bien que je ne blâme pas les gens qui se réjouissent de ces drôleries. Et je dis, il vaut mieux que je retarde. Les fêtes passées, il sera manifeste que je vais à Paris uniquement pour le noviciat et pas pour autre chose. Vous y verrez une bien plus grande marque d’affection. Quant à me faire couper le cou par mes novices, je ne vois pas que N.S. se soit fait crucifier par ses apôtres.

Sur ce bonjour.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum