DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 314

12 feb 1878 Rome LIOGER Mère Marie-Véronique

La ligne à suivre.

Informations générales
  • DR12_314
  • 6171
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 314
  • Cop.ms. ACR, AP 152; D'A., T.D. 40, n. 8. pp. 268-269.
Informations détaillées
  • 1 ANTIPATHIES
    1 CHOIX
    1 COLERE
    1 CONTRARIETES
    1 CRITIQUES
    1 EVECHES
    1 FORMATION A LA VIE RELIGIEUSE
    1 NOVICE
    1 PRUDENCE
    1 RELIGIEUSES
    1 SANTE
    1 SUPERIEURE GENERALE
    1 VERTU DE FORCE
    1 VICAIRE GENERAL
    1 VOEUX DE RELIGION
    2 BESSON, LOUIS
    2 LAURENCOT, JOSEPH
    2 MERCURELLI, FRANCESCO
    3 AVENIERES, LES
    3 NIMES
    3 ROME
    3 VILLENEUVE-LES-AVIGNON
  • A LA MERE MARIE-VERONIQUE DU COEUR DE JESUS LIOGER
  • LIOGER Mère Marie-Véronique
  • [Rome], le 12 février 1878(1).
  • 12 feb 1878
  • Rome
La lettre

Hélas! ma Révérende Mère, quel malheur que vous n’ayez pu venir, il y a un an! Tout se serait arrangé. Aujourd’hui, je vois de grands obstacles, parce qu’il est très possible que je me retire du grand-vicariat. Maintenant, si vous voulez suivre mon conseil, voici ce que vous ferez. Vous arriverez à Villeneuve pour une visite; votre santé y exigera une prolongation de séjour; vous y recevrez des novices; celles qui sont aux Avenières y resteront et y feront profession entre les mains d’une de vos assistantes. Au lieu de faire une translation solennelle, nous la ferons peu à peu. Les novices réunies à Villeneuve y feront leur profession et la maison-mère sera transférée de fait.

J’ai appris à votre charge une foule d’inculpations auxquelles je ne crois pas, mais je vois quelle fureur se déchaîne contre vous. L’évêque de Nîmes ne me dit rien, mais j’ai su qu’il ne vous voulait pas en vertu de son horreur générale pour les religieuses. Et moi, je crois que vous nous ferez un grand bien; seulement il faut mettre un peu plus de prudence dans certains procédés. Courage! Envoyez copie de ma lettre au P. Laurençot(2) ou à Mgr Mercurelli, et croyez que si vous procédez comme je vous le dis, Monseigneur de Nîmes se fâchera et puis laissera [faire]. Votre grand avantage à Villeneuve est le voisinage des Jésuites qui vous dirigeront pour la vie religieuse; moi, je me charge de vos relations avec l’évêché, si vous suivez la ligne que je vous indique.

Veuillez agréer, ma Révérende Mère, l’hommage de mon très respectueux dévouement en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le manuscrit porte *Nîmes*, mais si la date est exacte, c'est Rome qu'il faut lire.
2. Second assistant à Rome du supérieur général de la Compagnie de Jésus.