DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 391

25 mar 1878 Rome CHABERT Louise

Vers la sainteté par des luttes énergiques et des sacrifices généreux.

Informations générales
  • DR12_391
  • 6251
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 391
  • Orig.ms. ACR, AM 360; D'A., T.D. 38, n. 57, pp. 75-76.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DU CHRIST
    1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
    1 COMBATS DE L'EGLISE
    1 EPREUVES DE L'EGLISE
    1 FLEURS
    1 PAQUES
    1 PATERNITE SPIRITUELLE
    1 PENITENCES
    1 PERSECUTIONS
    1 PIETE
    1 PURIFICATION
    1 SAINTETE
    1 TRIOMPHE DE L'EGLISE
    1 VERTUS
    1 VIE DE PRIERE
    1 VIE DE SILENCE
    1 VIERGES CONSACREES
  • A MADEMOISELLE LOUISE CHABERT
  • CHABERT Louise
  • Rome, 25 mars [18]78.
  • 25 mar 1878
  • Rome
La lettre

Bien que vous vous enfonciez tous les jours un peu plus dans la majesté de votre silence, je veux vous dire, ma chère enfant, que je prie bien pour vous. D’abord, vos messes sont dites; ensuite, je passe peu de jours sans demander à Dieu, à plusieurs reprises, que ma fille devienne une sainte. Ah! que c’est nécessaire dans le monde actuel! L’Eglise est bien persécutée; elle va l’être, sous peu, bien davantage. Que résultera-t-il de ces épreuves? Un grand triomphe, je l’espère. Mais il faut l’obtenir par des luttes énergiques et des sacrifices très généreux. Je m’adresse à une fille, qui est capable de comprendre cela et qui, je le sais, voudrait pouvoir faire beaucoup. Eh! bien, ma chère enfant, faites ce que vous pourrez. Soyez une vierge de bonne volonté; rendez tous les jours votre lys plus embaumé des vertus de votre état; aimez Notre-Seigneur d’un amour plus ardent; offrez-vous comme une victime dans tous les détails où vous pouvez l’être; tâchez de pouvoir dire à Notre-Seigneur: « Mon Dieu, il me semble que je fais tout ce que je puis ».

Je compte revenir un peu plus tôt que je ne me l’étais proposé, tout d’abord. D’abord, j’avais fixé le lundi de Pâques pour mon départ; je ne sais si je pourrai être prêt pour ce jour-là.

Adieu, mon enfant. Vous savez à quel point je me sens votre père. Je crois que vous ne le savez pas bien.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum