DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 404

30 mar 1878 Rome LOMBARD Mathieu aa

Vous travaillez comme quatre ? Cela ne suffit pas.

Informations générales
  • DR12_404
  • 6264
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 404
  • Orig.ms. ACR, AK 381; D'A., T.D. 33, n. 5, p. 282.
Informations détaillées
  • 1 CONGREGATION DE LA PROPAGANDE
    1 EDUCATION
    1 PUBLICATIONS
    1 RECONNAISSANCE
    1 SERMONS
    1 SOUVENIRS
    1 TRAVAIL DE L'ETUDE
    1 VIEILLESSE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 BROGLIE, ALBERT DE
  • AU FRERE MATHIEU LOMBARD
  • LOMBARD Mathieu aa
  • Rome, 30 mars [18]78.
  • 30 mar 1878
  • Rome
La lettre

Frère Mathieu,

Vous êtes un garçon charmant et je trouve que votre mine de lapin s’élève à quelque chose de supérieur. Je ne sais pas bien quoi, mais enfin vous vous élevez. Donc vous êtes un jeune homme élevé et bien élevé. Ne faites pas trop jabot pour le compliment que je vous fais. Je vous suis bien reconnaissant de ne m’avoir pas oublié. Cette déclaration m’est allée au fond du coeur. Conservez-moi toujours un bon souvenir.

Vous travaillez comme quatre. Mais un vigoureux gaillard comme vous devrait travailler pour dix et encore avoir du temps de reste, ne vous en déplaise. Aussi suis-je à combiner ce que je pourrais bien avoir à vous faire faire, l’an prochain, de façon à occuper ce temps de reste, que, je suppose, vous avez beaucoup trop. Je m’explique la beauté du sermon du P. Bailly. Il y a tant mis de lumière, d’éclat, etc., que… Ah! quel homme admirable que ce cher Père d’avoir fait donner 20 francs au prince de Broglie! J’admire également les imprimés que vous m’envoyez. Tout cela explique admirablement votre silence et je vous en félicite.

Adieu, cher ami. Il me faut faire le pathos pour le P. V[incent] de Paul, écrire en mille lieux, aller à la Propagande; c’est énorme pour un vieux comme moi. Ainsi adieu, cher Mathieu. Je vous aime de mon mieux. Ne m’oubliez pas.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum