DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 422

6 apr 1878 Rome MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

L’affaire Capel – L’influence de Manning – Il me tarde de retourner – Le changement des religieuses.

Informations générales
  • DR12_422
  • 6282
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 422
  • Orig.ms. ACR, AD 1759; D'A., T.D. 24, n. 1299, p. 67.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 CAUSE DE L'EGLISE
    1 CONGREGATION DE LA PROPAGANDE
    1 CRITIQUES
    1 GENEROSITE
    1 MALADIES
    1 MALADIES MENTALES
    1 MISERES DE LA TERRE
    1 NOMINATIONS
    1 PAQUES
    1 POLEMIQUE
    1 PRESSE REVOLUTIONNAIRE
    1 REVOLUTION ADVERSAIRE
    1 VOYAGES
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 CAPEL, THOMAS
    2 CATALDI, ANTONIO
    2 FOUCAULT, THERESE DU SACRE-COEUR
    2 LEON XIII
    2 MANNING, HENRY-EDWARD
    2 MAUVISE, MARIE DU CHRIST DE
    3 MONTPELLIER
    3 ROME
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Rome, 6 avril [18]78.
  • 6 apr 1878
  • Rome
La lettre

Ma chère fille,

J’ai reçu votre lettre et aussitôt consulté quelqu’un parfaitement au courant. Tenez pour certain que Mgr Capel ne peut rien. S’il formule des plaintes positives, on en écrira au card[inal] M[anning], -c’est indispensable,- et il répondra. S’il ne formule rien que de vague, vous ne pouvez l’empêcher de parler. Cataldi est votre ami et le nôtre, mais je ne puis croire à son influence. Pourquoi aller révéler des misères? J’avais envie de prendre votre première copie du Mémoire justificatif et de le porter à la Propagande; j’y renonce. Je suis sûr que le c[ardinal] M[anning] a fait ce qu’il avait à faire. Je suis convaincu qu’en ce moment il organise une combinaison pour donner à Rome une situation indépendante au Pape, et il paraît très difficile que son influence ne soit pas très grande. Les mauvais journaux lui en veulent, parce qu’il prend la révolution par les cornes. Le meilleur moyen est de s’en rapporter à lui. S’il s’aperçoit qu’on s’adresse à d’autres, il sera moins dévoué. N’employons pas trop de moyens, n’en ayons qu’un, mais qu’il soit bon. Le c[ardinal] M[anning] me paraît excellent.

Il commence à me tarder de retourner, je partirai probablement le lundi de Pâques. Je ne puis rien dire sur les changements. Soeur Marie du Christ me semble difficile à remettre à Montpellier. Quant à Soeur Thérèse du Sacré-Coeur, je la regretterai, mais M. de Cabrières comprendra que vous la donniez à son oncle. Qui mettrez-vous à Montpellier? M. de Cabrières m’a dit que sa cousine était positivement toquée. Cela ne me surprend pas.

J’ai, ces jours-ci, des maux de dents et je vous demande la permission de vous quitter. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum