DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 449

26 apr 1878 Nîmes DUMAZER Alexis aa

Le cas du P. Auguste.

Informations générales
  • DR12_449
  • 6314
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 449
  • Orig.ms. ACR, AK 272; D'A., T.D. 33, n. 52, pp. 197-198.
Informations détaillées
  • 1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 CONTRARIETES
    1 CREANCES A PAYER
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 PREDICATION
    1 REGULARITE
    1 VOEUX DE RELIGION
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 COT, AUGUSTE
    2 COT, MADAME
    2 VAILHE, SIMEON
    3 ALES
    3 BEDARIEUX
    3 CAUSSINIOJOULS
    3 HERAULT, DEPARTEMENT
    3 MONTPELLIER
    3 NIMES
  • AU PERE ALEXIS DUMAZER
  • DUMAZER Alexis aa
  • Nîmes, 26 avril 1878.
  • 26 apr 1878
  • Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Si vous n’aviez pas laissé partir le P. Aug[uste] pour Bédarieux, peut-être eussions-nous évité bien des ennuis à Nîmes(1). Il était parti; il était difficile de le renvoyer. Il y a trois ou quatre ans, Monseigneur de Montpellier me prévint qu’il demandait à quitter. Lui niait, mais je crois que Mgr de Cab[rières] avait raison. A présent, il avoue n’avoir pas déclaré des dettes au moment de sa profession. Donc la profession est nulle. Cela peut s’arranger, s’il reste, mais cela le met dans un fichu cas, s’il sort. N’est-il pas irrégulier? Ipse videbit. Et quel évêque prendre? Peut-il de suite confesser et prêcher? Et une foule d’autres considérations. Que faut-il donner à sa mère? Je ne sais qui est curé à Bédarieux, mais s’il veut s’y mettre, j’écrirai à Mgr de Cabrières.

Je compte aller vous voir, mais pas avant le 5 ou 6 mai.

Tout à vous en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Auguste Cot, mort curé de Caussiniojouls dans l'Hérault. Je l'ai connu (note du P. Vailhé). Il était prêtre depuis 1876. - La date est très nette dans le manuscrit. Pourtant, en rapprochant notre lettre de la *Lettre* 6350, nous pensons que le P. d'Alzon pourrait avoir écrit *avril* au lieu de *mai* et, poursuivant sur sa lancée, mis à la fin de la lettre, *le 5 ou 6 mai* au lieu de *juin*. Cependant le P. d'Alzon ne se rendit à Alès ni en mai ni en juin, mais en août 1878.