- DR12_503
- 6383
- DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 503
- Orig.ms. ACR, AD 1765; D'A., T.D. 24, n. 1306, pp. 72-73.
- 1 AUMONIER
1 CATECHISME
1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
1 INTEMPERIES
1 LEGERETE
1 MALADIES
1 OUBLI DE SOI
1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
1 SUPERIEURE
1 VICAIRE GENERAL
2 LARMINAT, DE
2 REDIER, JEAN-JOSEPH
2 ROBERNIER, MARIE-CHARLOTTE DE
2 VARIN D'AINVELLE, JEANNE-EMMANUEL
3 MONTPELLIER
3 PARIS - A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- Nîmes, le 20 juillet 1878.
- 20 jul 1878
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Ma chère fille,
Voici un nouveau factum de l’ex-Soeur Marie-Charlotte. Il me semble que le premier et le second se contredisent quelque peu. M. de Larminat a dû parler; quant à moi, je me suis absolument tenu en dehors. On ne peut surprendre ma parole, et, si j’ai parlé de Soeur Jeanne-Emmanuel, c’est pour dire qu’elle repoussait l’idée qu’on en fît une supérieure, et encore je ne crois pas avoir dit un seul mot.
Voici une autre affaire. L’abbé Rédier sert d’aumônier aux Soeurs de Montpellier avec le plus parfait désintéressement. Or, une Soeur serait arrivée de Paris pour faire le catéchisme de la première division; on l’aurait relégué à la seconde, et quand a eu lieu la distribution des prix, même pour sa division on ne l’a pas consulté. Ceci est un peu fort et si pareil procédé m’eût été infligé, je sais bien ce que j’aurais fait. On lui fait sentir une foule de petits manques d’égards qu’il remarque fort bien, sans rien dire. Je crains bien qu’il n’y ait quelque jour une rupture, dont les torts ne seront pas à M. Rédier.
J’ai depuis quarante-huit heures une rude névralgie causée par les chaleurs et je m’arrête. J’ai autre chose à vous dire, mais je l’oublie pour aujourd’hui.
Tout vôtre, ma chère fille, en Notre-Seigneur.
E.D’ALZON.
J’ai fixé le 1er octobre pour être libre du grand-vicariat.
E.D'ALZON