DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 512

3 aug 1878 Le Vigan DUGAS Jeanne de Chantal oa

La mort de Sr Hélène – Il est bien difficile de vous envoyer des Soeurs – Priez pour les vocations.

Informations générales
  • DR12_512
  • 6396
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 512
  • Orig.ms. ACR, AM 13; D'A., T.D. 36, n. 13, p. 37.
Informations détaillées
  • 1 ALUMNATS
    1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
    1 ASSOMPTIONNISTES
    1 BUT DE LA VIE
    1 COMMUNAUTE RELIGIEUSE
    1 EPREUVES SPIRITUELLES
    1 ETERNITE
    1 MALADES
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 MISSIONNAIRES
    1 MORT
    1 NOVICE
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 OBLATES
    1 PATERNITE SPIRITUELLE
    1 PENSEE
    1 PENSIONNAT DES OBLATES A NIMES
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 VOYAGES
    2 DELATOLAS, MARIE DU SAINT-SACREMENT
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 GAUTHIER, MARIE DES SAINTS
    2 LAMOTHE, BESSOT DE
    2 PUECH, HELENE
    2 UTUDJAN, EUGENIE
    2 XOPOS, MARIE-JOSEPHINE
    3 ANDRINOPLE
    3 ODESSA
    3 SMYRNE
    3 VIGAN, LE
  • A SOEUR JEANNE DE CHANTAL DUGAS
  • DUGAS Jeanne de Chantal oa
  • Le Vigan, le 3 août 1878.
  • 3 aug 1878
  • Le Vigan
La lettre

Ma chère fille,

Je reçois votre lettre et j’y réponds de suite. Hélas! la mort de Soeur Hélène m’avait été annoncée d’avance par le P. Galabert; elle n’a donc rien d’étonnant pour moi. J’aime à croire que le départ de celles que Dieu prend fait réfléchir celles qui restent. On voit à ce moment ce qu’est la vie dans sa brièveté, et ce qu’est aussi cette longue, longue éternité.

Vous envoyer des Soeurs serait difficile, nous avons deux mourantes: Soeur M[arie] des Saints et Soeur Eugénie. Nous ne pourrions vous donner que Soeur Marie du Saint-Sacrement et la petite Soeur de Smyrne, Soeur Joséphine, deux bien pauvres sujets. Les autres sont indispensables au pensionnat qui fait vivre toute la communauté; les novices ne sont pas prêtes.

Je suis au Vigan, où il me semble que Dieu bénit notre alumnat. Je vais bien y prier pour vous. Soutenez vos Soeurs, restreignez les oeuvres. Ce que vous souffrez pour les Oblates, nous le souffrons, nous aussi, pour les religieux, nous manquons de novices et nous ne savons quand nous pourrons en trouver pour les besoins de la Mission. C’est très pénible et c’est pour cela que je vous engage beaucoup à multiplier vos prières.

Adieu, chère Soeur, croyez à ma plus paternelle affection.

E.D’ALZON.

Dites au P. Galabert que M. de Lamothe(1) ira le voir dans quelques mois et que, l’an prochain, je compte aller à Odessa et par conséquent à Andrinople.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Un des récits de cet ancien professeur de l'Assomption, *Le fou du Vésuve*, était en cours de publication dans l'*Assomption*.