DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 544

5 sep 1878 Nîmes BAILLY_VINCENT de Paul aa

Varia.

Informations générales
  • DR12_544
  • 6426
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 544
  • Orig.ms. ACR, AH 181; D'A., T.D. 28, n. 529, p. 138.
Informations détaillées
  • 2 ROUSSILLON
  • AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
  • BAILLY_VINCENT de Paul aa
  • Nîmes, 5 sept[embre 18]78.
  • 5 sep 1878
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Merci de vos voeux. Si je n’avais un profond dérangement d’entrailles, je crois que je serais allé à Chartres(1). Offrez mes hommages à Monseigneur, à M. Roussillon, ainsi qu’à Mgr de Ségur.

Demandez au P. Picard ce qu’il veut faire de Fr. Augustin(2), qui est à Nice et qui n’a pas fait ses voeux. Les vingt-six ans approchent. Consultez le P. Hippolyte sur son incapacité. Votre frère est souffrant de son mal ordinaire.

Adieu. Tout vôtre.

E.D’ALZON.

Le diocèse va à la diable.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Pour le congrès des Oeuvres ouvrières qui doit s'y tenir du 9 au 13 septembre.
2. Il s'agit du Fr. Augustin "de Saint-Gilles" (v. *Lettre* 5685 n.) dont on se souvient tout-à-coup. "Voilà six ans que ce pauvre garçon est chez nous [...], ce n'est pas à la veille de l'appel sous les drapeaux, qu'on peut l'abandonner", s'apitoiera le P. Picard (17 octobre). Le Fr. Augustin Nègre alla donc à Paris, y prit l'habit le 9 décembre, devint prêtre, et continua dans les alumnats du Nord et de Belgique la carrière d'humble dévouement commencée en celui de Nice. Il mourut dans son Midi natal, à Montpellier, en 1945, à l'âge de 91 ans. Il taquinait la Muse et on lui doit un "Hommage à ma canne".