DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 545

5 sep 1878 Nîmes COMMUN Remy aa

Les soins du corps et ceux de l’âme – L’éternité – Je suis un peu souffrant.

Informations générales
  • DR12_545
  • 6427
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 545
  • Orig.ms. ACR, AK 358; D'A., T.D. 33, n. 6, pp. 263-264.
Informations détaillées
  • 1 BONHEUR
    1 CONCILE DU VATICAN
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 CURES D'EAUX
    1 ETERNITE
    1 EVEQUE
    1 FATIGUE
    1 MALADES
    1 MORT
    1 PAIX DE L'AME
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 SAINTS
    1 SOINS AUX MALADES
    1 SOLITUDE
    1 TIEDEUR
    1 ZELE POUR LE ROYAUME
    3 VICHY
  • AU PERE REMY COMMUN
  • COMMUN Remy aa
  • Nîmes, le 5 sept[embre] 1878.
  • 5 sep 1878
  • Nîmes
  • Evêché|de Nîmes
La lettre

Mon bien cher ami,

Je suis tout heureux d’apprendre que Vichy vous fait du bien. Profitez largement de votre saison, puisque les soins de la santé du corps vous permettent de vous occuper plus en paix de l’âme. Priez beaucoup pour la sanctification de tous les membres de notre petite famille religieuse. Quelques saints feraient bien plus que des milliers de religieux médiocres. Profitez aussi de votre quasi solitude pour vous rendre bien compte de ce que Dieu vous inspire pour l’avènement du règne de Notre-Seigneur.

Je suis heureux que vous soyez en compagnie d’un évêque, dont j’ai beaucoup connu le prédécesseur. Si je ne me trompe, ils étaient quatre dans le même corridor, et trois sont morts. Que d’évêques disparus depuis le concile! Et que cela nous doit faire penser à notre éternité! Je suis un peu souffrant et je suis forcé de m’arrêter. Ce n’est rien de grave, mais je me trouve un peu épuisé.

Adieu, cher ami. Bien tendrement vôtre en Notre-Seigneur.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum