- DR12_549
- 6433
- DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 549
- Orig.ms. ACR, AF 288; D'A., T.D. 26, n. 671, pp. 242-243.
- 1 ASCESE
1 AUGUSTIN
1 AUTEURS SPIRITUELS
1 BONHEUR
1 BONTE
1 CRITERES D'ADMISSION AU NOVICIAT
1 CRITIQUES
1 DISTINCTION
1 ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
1 ETUDIANTS EN THEOLOGIE
1 JEUNES RELIGIEUX
1 MAITRE DES NOVICES ASSOMPTIONNISTE
1 PHILOSOPHIE MODERNE
1 RAPPORTS SUR LES NOVICES
1 SEMINARISTES
1 SOCIETES SECRETES
1 SUPERIEUR GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
1 TESTAMENT SPIRITUEL DU PERE D'ALZON
1 THEOLOGIE DE SAINT THOMAS D'AQUIN
1 THOMAS D'AQUIN
1 UNITE DE L'EGLISE
2 DELALLEAU, GERY
2 DOMENICI, BENEDETTO
2 DUMAZER, ALEXIS
2 GOUDIN, ANTOINE
2 LEON XIII
2 LIVADARI, MARC
2 NICETAS, JEAN
2 PASCAL, VINCENT DE
2 VIALLET, MAXIME
2 ZIGLIARA, THOMAS-MARIE
3 CORSE
3 LOURDES
3 LYON
3 POMPEI
3 ROME
3 SAINT-MAXIMIN - AU PERE FRANCOIS PICARD
- PICARD François aa
- Nîmes, le 12 septembre 1878.
- 12 sep 1878
- Nîmes
- Evêché|de Nîmes
Cher ami,
Je reçois votre lettre avec la demande d’admission au noviciat. Je consens de tout coeur et vais faire faire le procès-verbal d’admission. Je crois qu’il sera bon que les comptes-rendus des maîtres des novices soient faits en double, un que l’on garde au noviciat, l’autre que l’on envoie au supérieur général, pour qu’il ait, quand il le voudra, sous les yeux le compte-rendu des jeunes novices et des jeunes profès. Quant à Lourdes, je vous répète, non comme un reproche tant s’en faut, mais comme un avis amical, que des gens qui vous disent et vous écrivent des merveilles ne sont pas les plus bienveillants.
Gardez Livadari et envoyez-nous Nicétas. Je crois Livadari capable d’être poussé très loin, et, si on sait le prendre, il sera un jour un homme très remarquable. Pour Maxime, permettez-moi de vous le demander.
Je bouleverse, ces jours, au point d’en être malade, saint Thomas –Somme et autres oeuvres-, Goudin et Zigliara(1), et j’acquiers la conviction que le P. Géry, qui sait bien ce qu’il sait, enseigne d’une façon peu large. Il n’a vu que la Logique, plus la question de la matière et de la forme. Cela fait juste un tiers de la première année de Zigliara. Il s’obstine à insister sur des questions, pour lesquelles le P. Benedetto lui a dit lui-même que l’on passait vite à Rome. On a beau dire, ceux qui sont au centre du combat doivent savoir où l’on doit surtout porter les coups. Dans tous les cas, il est dépassé par le professeur de philosophie de Saint-Maximin, lequel dans un an, au dire du P. de Pascal, n’a vu que la Logique mineure. Parlez-moi de cela! Dix ans seront nécessaires à ses élèves pour voir à peu près tout.
Adieu, et bien vôtre en N.-S.
E.D’ALZON.
Le P. Alexis vient de nous conduire les sept alumnistes les plus avancés. J’en suis très content, quoique avec peu de formes.
E.D'ALZONCélèbre professeur de philosophie du 17e s., Antoine Goudin O.P. publia à Lyon en 1671, une *Philosophia juxta inconcussa tutissimaque D. Thomae dogmata* qui connut de nombreuses éditions. Le P. d'A. possédait celle de Pompei (1859-1860). Quant au futur cardinal Thomas-Marie Zigliara (1833-1893), dominicain et corse, il avait publié en 1876 une *Summa philosophica in usum scolarum*, dont le P. d'Alzon avait rendu compte dans le *Pèlerin* du 18 juillet 1877.