DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 561

25 sep 1878 Nîmes MARANGO Mgr

Le bon accueil réservé au P. Pierre – Livadari.

Informations générales
  • DR12_561
  • 6444
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 561
  • Orig.ms. ACR, AO 91; D'A., T.D. 39, n. 7, p. 323.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 CELLULE
    1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 DEPENSES
    1 DISTINCTION
    1 INTELLIGENCE
    1 MISSIONS ETRANGERES
    1 NUTRITION
    1 RECONNAISSANCE
    1 RENOUVELLEMENT
    1 REVOLUTION ADVERSAIRE
    1 TRANSPORTS
    1 VETEMENT
    1 VOYAGES
    2 DESCAMPS, PIERRE
    2 LIVADARI, MARC
    3 FRANCE
    3 PARIS
  • A MONSEIGNEUR MARANGO, ARCHEVEQUE D'ATHENES
  • MARANGO Mgr
  • Nîmes, 25 septembre 1878.
  • 25 sep 1878
  • Nîmes
La lettre

Monseigneur,

Je vous suis on ne peut plus reconnaissant du bon accueil que vous avez fait au P. Pierre, je ne doute pas qu’il ne profite de vos bons soins.

Quant aux arrangements que vous me proposez, je les accepte sans difficulté et je vous remercie de me les avoir suggérés. Puisque vous avez la bonté de vous charger de la nourriture et des vêtements de ce cher enfant, il n’y a rien à désirer. Ne vous occupez pas de ce qu’il a dépensé pour son voyage à une condition, c’est que si, dans quelques années, je le rappelais pour un de nos Chapitres généraux, vous fournissiez aux frais du voyage; ce qui serait peu de chose, puisqu’on obtient le passage gratuit jusqu’à Marseille, et la venue du P. Pierre en France serait utile à la mission. A cette époque, on pourrait lui donner un aide, supposé que vous le désiriez.

Livadari est à Paris et je ne doute pas que ce séjour ne lui soit utile. Il voit chez nous des hommes distingués, et je ne doute pas qu’avec son esprit réfléchi il ne soit capable d’en profiter. J’oubliais de vous dire que si vous venez à Paris, nous avons une chambre à vous offrir. En ce moment de révolution, notre influence est nulle, mais pour peu que les choses prennent une meilleure tournure, nous pourrions mettre quelques amis à votre disposition.

Veuillez agréer, Monseigneur, l’hommage de mes plus respectueux et dévoués sentiments.

E.D'ALZON|des Aug[ustins] de l'Assomption.
Notes et post-scriptum