DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 564

30 sep 1878 Lavagnac CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie

Qui a pu écrire à Mgr Mercurelli ?

Informations générales
  • DR12_564
  • 6450
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 564
  • Orig. ms. AC O.A.; Photoc. ACR, AH 427, p. 1042; D'A., T.D. 30, n. 538, p. 329; QUENARD, p.275.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DU PAPE
    1 CHAPELLE
    1 EFFORT
    1 ERREUR
    1 OBLATES
    1 REPOS
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 RETRAITES PASTORALES
    1 SANTE
    1 VICAIRE GENERAL
    2 BALOIR
    2 BESSON, LOUIS
    2 CLASTRON, JULES
    2 GAREISO, JOSEPH
    2 LEON XIII
    2 MERCURELLI, FRANCESCO
    3 ROME
  • A LA MERE EMMANUEL-MARIE CORRENSON
  • CORRENSON_MERE Emmanuel-Marie
  • Lavagnac, 30 septembre 1878.
  • 30 sep 1878
  • Lavagnac
La lettre

Me voilà un peu reposé, ma chère enfant, et je viens vous dire une petite histoire, dont je vous prie de ne parler qu’à des personnes de confiance. A peine arrivé ici, j’ai reçu une lettre de Mgr Mercurelli, me demandant de ne pas donner ma démission au moment de la retraite, parce que et parce que…

J’ai répondu qu’on n’avait qu’à l’accepter, il y avait plus d’un an et il y a quelques mois. Enfin, il y a six semaines, on pouvait prendre ses précautions, que j’obéirais au Pape, si je recevais vais ses ordres, mais qu’alors j’écrirais un mémoire. J’attends. Qui a pu écrire à Mgr Mercurelli? Est-ce l’abbé Clastron? Il y a, dans ce que m’écrit Mgr Mercurelli, une telle inexactitude que je ne puis en croire M. Clastron capable. Alors ce serait Monseigneur. Mais M. Clastron et M. Gareizo étant venus me voir, la veille de mon départ, me demandèrent si je n’avais rien reçu de Rome. Alors ce serait M. Clastron. Cela m’est égal et je m’applaudis de plus en plus de m’être retiré. J’ai également bien fait de suivre mon inspiration et de parler de ma retraite longtemps à l’avance. Ceux qui voulaient me retenir me conjuraient de ne rien dire. En parlant j’ai fait voir longtemps à l’avance que ma résolution était bien arrêtée. Si vous savez quelque chose, veuillez me le faire savoir.

Adieu, ma bien chère fille. Mille choses à vos filles. Soignez-vous bien, afin qu’à mon retour je vous trouve bien portante. Dites à Baloir qu’il me tarde de revoir la chapelle. Adieu. Bien paternellement vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum