DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 593

25 oct 1878 Nîmes GALERAN Abbé Henri

Nos vieilles relations – A Londres – Démission de grand vicaire – Manque d’unité dans la lutte contre la franc-maçonnerie gouvernementale – Avoir une chapelle à Londres.

Informations générales
  • DR12_593
  • 6484
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 593
  • Orig.ms. ACR, AO 38; D'A., T.D. 39, n. 5, pp. 266-267.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 ANGLAIS
    1 APOSTOLAT
    1 CHAPELLE
    1 FRANC-MACONNERIE
    1 GOUVERNEMENT
    1 HONORAIRES DE MESSES
    1 INSTITUTS RELIGIEUX
    1 IRLANDAIS
    1 LANGUE
    1 LIVRES
    1 MISSION D'AUSTRALIE
    1 PAPE
    1 PERSECUTIONS
    1 PEUPLE
    1 RELIGIEUX
    1 UNITE CATHOLIQUE
    1 VICAIRE GENERAL
    2 BRUN, HENRI
    2 LEON XIII
    2 MANNING, HENRY-EDWARD
    3 AUSTRALIE
    3 LONDRES
    3 PARIS
  • A MONSIEUR L'ABBE HENRI GALERAN
  • GALERAN Abbé Henri
  • Nîmes, 25 oct[obre 18]78.
  • 25 oct 1878
  • Nîmes
La lettre

Vous avez bien raison, mon cher ami, nous devons toujours conserver nos vieilles relations. Votre lettre est arrivée ici pendant une absence. Je me mets au courant de ma correspondance et je commence par vous. Vous voilà donc de nouveau à Londres. Y a-t-il quelque livre nouveau un peu intéressant? Je vais, ces jours-ci, à Paris. Si vous pouvez me l’indiquer, je me le procurerai. Vous êtes bien heureux d’être ainsi traité par un homme comme le cardinal Manning. Je vous prie de lui offrir mes hommages et de lui dire que j’ai cru devoir donner ma démission de grand vicaire. Nous avons à nous préparer à une grande lutte sur le terrain des Ordres religieux, et je préfère n’être que religieux, s’il faut se compromettre.

Je pars pour Paris pour voir s’il y a q[uel]q[ue] chose à faire. Le mal est que chacun reste de son côté, tandis qu’il faudrait s’entendre pour agir de concert. Si tous les Ordres ou Congrégations adoptaient une marche unique, évidemment on serait bien plus fort contre la franc-maçonnerie gouvernementale.

Je ne demanderais pas mieux que d’avoir à Londres une chapelle, et, bien que le prêtre que j’y destinerais ne soit pas très fort, il sait l’anglais et ferait du bien aux gens du peuple; c’est le P. Brun, qui a été dix ans en Australie et a exercé une heureuse influence sur les Irlandais de ce pays. Je ne puis vous envoyer de messes, le Pape me les fait demander, et puis je ne suis plus grand vicaire.

Adieu, bien cher ami. Bien tendrement vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum