DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 593

25 oct 1878 Nîmes LIOGER Mère Marie-Véronique

Votre oeuvre est plus que jamais nécessaire – Comptez sur mon concours.

Informations générales
  • DR12_593
  • 6485
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 593
  • Cop. ms. ACR, AP 152, n. 16; D'A., T.D. 40, n. 16, p. 274.
Informations détaillées
  • 1 ACTION DE DIEU
    1 CONTRARIETES
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 ENNEMIS DE L'EGLISE
    1 MALADES
    1 MAUX PRESENTS
    1 PATIENCE
    1 PENITENCES
    1 PRUDENCE
    1 REVOLUTION ADVERSAIRE
    1 SUPERIEUR ECCLESIASTIQUE
    1 VICAIRE GENERAL
    1 VIE DE PRIERE
    1 VOYAGES
    2 ALZON, EMMANUEL D'
    2 BESSON, LOUIS
    2 CAVEROT, LOUIS
    3 AVIGNON
    3 FRANCE
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-VERONIQUE DU COEUR DE JESUS LIOGER
  • LIOGER Mère Marie-Véronique
  • Nîmes, 25 octobre 1878.
  • 25 oct 1878
  • Nîmes
La lettre

Ma Révérende Mère,

Je suis arrêté dans mon projet de voyage à Paris qui me prive du plaisir de vous aller voir. Je suis assez souffrant. Les détails que vous me donnez sont du plus haut intérêt. Patience. Dieu vous viendra en aide. Comme je ne suis plus grand vicaire, je vous prie de vous contenter de dire à toutes les difficultés qu’on pourra vous faire: « Mgr Besson a chargé le P. d’Alzon de nos affaires; c’est à lui que nous nous adressons et qu’on doit s’adresser, si l’on a quelques observations à faire sur notre compte ». Laissez le bon card[inal] Caverot avec ses préjugés qui peuvent vous être utiles d’ici à peu.

En ce moment, votre oeuvre est plus que jamais nécessaire. Nous touchons à une crise effrayante; elle ne peut être guérie que par la prière et la pénitence. Il importe donc que l’on vous soutienne, et, dans le peu que je puis, je n’y manquerai pas. Avec l’aide des Jésuites d’Avignon, vous aurez tous les secours spirituels nécessaires. Je serai par derrière pour vous soutenir, mais en ce moment il importe que je ne [me] montre pas trop. Vous pouvez compter absolument sur mon concours; seulement pour qu’il soit toujours efficace, il faut qu’il soit très prudent pour quelques mois. Priez bien pour que la tempête qui approche ne bouleverse pas trop la pauvre Eglise de France.

Veuillez, ma Révérende Mère, faire beaucoup prier pour moi et agréer l’hommage de mon plus inaltérable dévouement en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum