DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 606

9 nov 1878 Nîmes VARIN_JEANNE-Emmanuel ra

La puissance appartient aux femmes parce que ce sont elles qui prient.

Informations générales
  • DR12_606
  • 6501
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 606
  • Orig.ms. ACR, AL 306; D'A., T.D. 36, n. 19, p. 52.
Informations détaillées
  • 1 ACTION DE DIEU
    1 CHOIX
    1 EPOUSE
    1 EPOUSES DU CHRIST
    1 FEMMES
    1 FORCES PHYSIQUES
    1 GRACES
    1 HOMMES
    1 IMPRESSION
    1 JEUX
    1 JUSTICE
    1 LACHETE
    1 LOISIRS
    1 PENITENCES
    1 POLITIQUE
    1 POUVOIR
    1 PROGRES DANS LA VIE SPIRITUELLE
    1 PUISSANCE DE DIEU
    1 RECONNAISSANCE
    1 SALUT DES AMES
    1 VERTU DE FORCE
    1 VIE DE PRIERE
    1 VIE DE RECUEILLEMENT
    2 VARIN D'AINVELLE, AMEDEE
    2 VARIN D'AINVELLE, MADAME AMEDEE
    3 FRANCE
  • A SOEUR JEANNE-EMMANUEL VARIN D'AINVELLE
  • VARIN_JEANNE-Emmanuel ra
  • Nîmes, 9 nov[embre 18]78.
  • 9 nov 1878
  • Nîmes
La lettre

Ma chère enfant,

Je vous remercie de tout ce que vous me dites, de vos impressions après la visite d’Amédée et de sa femme. Maintenant vous n’avez plus qu’à rentrer en vous-même et vous féliciter d’avoir trouvé un époux incomparablement préférable même à Amédée. Puisque les forces vous reviennent, employez-les à prier beaucoup. Je suis convaincu que, dans les temps présents, le rôle des hommes, des hommes politiques surtout, se réduit à l’état de marionnettes, d’arlequins et de polichinelles. La puissance appartient surtout aux femmes, parce que ce sont elles surtout qui prient. C’est toujours le système de Dieu, qui confond ce qui est fort par ce qui est faible. Si vous n’étiez pas très faibles, vous ne seriez absolument bonnes à rien; mais votre faiblesse est la raison pour laquelle Dieu vous choisit, mes dames, afin de montrer que tout vient de lui. Prenez donc votre parti, recevez les grâces de Dieu pour prier et vous sanctifier; en mettant dans la balance de la justice votre peu de pénitences et de prières, vous sauverez la France.

Adieu, ma chère fille. Bien vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum