DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 633

17 dec 1878 Nîmes PICARD François aa

Les ordinations – L’évêque de Nîmes – On-dit.

Informations générales
  • DR12_633
  • 6533
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 633
  • Orig.ms. ACR, AF 324; D'A., T.D. 26, n. 707, p. 276.
Informations détaillées
  • 1 ANGOISSE
    1 ARMEE
    1 CARDINAL
    1 CONVERSATIONS
    1 DECADENCE
    1 GRAVITE
    1 JEUNES RELIGIEUX
    1 JOIE
    1 LOI CIVILE
    1 NOMINATIONS
    1 ORDINATIONS
    1 PROVIDENCE
    1 REPAS
    1 REVOLUTION ADVERSAIRE
    1 VOYAGES
    2 BESSON, LOUIS
    2 CLASTRON, JULES
    2 DUPANLOUP, FELIX
    2 GUIBERT, JOSEPH-HIPPOLYTE
    2 JOURDAN DE LA PASSARDIERE, FELIX-M.
    2 PHILIPPE NERI, SAINT
    2 PIE, LOUIS
    2 PLACE, CHARLES-PHILIPPE
    2 ROBERT, JEAN-JOSEPH
    3 CONSTANTINE
    3 DRAGUIGNAN
    3 GRENOBLE
    3 MARSEILLE
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 POITIERS
    3 RENNES
    3 ROME
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, 17 décembre [18]78.
  • 17 dec 1878
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

J’ai chargé l’abbé Clastron d’examiner l’affaire des ordinations au point de vue de la nouvelle loi(1). L’évêque de Nîmes est depuis quelques jours anxieux comme un homme battu. J’ai dîné avec le P. Jourdan, l’Oratorien de Draguignan(2). Il vient de Poitiers, il a vu l’évêque, retour de Rome; l’évêque était très content. Paris était allé à Rome pour demander Place à Rennes, Robert à Marseille, Dup[anloup] au Sacré-Collège. Il avait tout obtenu(3). Quelle Providence! Il faut de la prudence, mais on arrivera. Attendez que la révolution éclate et vous verrez.

Je suis très content des jeunes religieux. L’évêque de Nîmes n’ose plus me regarder en face. On ne le prend plus au sérieux. Hélas! Hélas!

Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La loi sur le service militaire.
2. Félix-Xavier Jourdan de La Passardière (1841-1913) de l'Oratoire de St Philippe Neri, sera évêque auxiliaire de Grenoble en 1884.
3. Mgr Place était en effet passé de Marseille à Rennes, et Mgr Jean-Joseph Robert (1819-1900) de Constantine, où il était depuis 1872, à Marseille.