DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 652

31 dec 1878 Nîmes CHILIER_ALEXANDRE aa

Je me réjouis de ce que vous faites – J’attends votre rapport – Qu’il me tarde de vous envoyer des aides – En France nous sommes très menacés – Le noviciat.

Informations générales
  • DR12_652
  • 6562
  • DERAEDT, Lettres, vol.12 p. 652
  • Orig.ms. ACR, AK 295; D'A., T.D. 33, n. 17, pp. 216-217.
Informations détaillées
  • 1 APOSTOLAT
    1 ASSOMPTIONNISTES
    1 COMMUNAUTE RELIGIEUSE
    1 ECOLES ASSOMPTIONNISTES D'ORIENT
    1 EMPLOIS
    1 GENEROSITE DE L'APOTRE
    1 MAUX PRESENTS
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 OUBLI DE SOI
    1 PERSEVERANCE
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 RAPPORTS DU SUPERIEUR
    1 RECONNAISSANCE
    1 SAINTETE
    1 SALUT DES AMES
    1 VERTU DE FORCE
    1 VIE SPIRITUELLE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    1 VOEUX DE RELIGION
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 GUISSARD, POLYEUCTE
    2 VIALLET, MAXIME
    3 FRANCE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • AU PERE ALEXANDRE CHILIER
  • CHILIER_ALEXANDRE aa
  • Nîmes, 31 décembre [18]78.
  • 31 dec 1878
  • Nîmes
La lettre

Mon bien cher ami,

Je vous remercie de vos voeux. J’ai appris par le P. Galabert tout ce que vous faites en ce moment, je m’en réjouis beaucoup. Que Notre-Seigneur vous donne force et lumières pour l’année qui s’ouvre, et que vous puissiez obtenir des résultats puissants! L’important est que votre petite communauté ne compte que des religieux très saints, très dévoués, ne se regardant pas eux-mêmes, mais ayant toujours les yeux fixés sur Notre-Seigneur.

J’attends un rapport que vous auriez fait, qui a dû être revu par le P. Galabert et dont on m’a promis une copie(1). Je l’attends avec empressement. Qu’il me tarde de pouvoir vous envoyer des aides! Demandez à Notre-Seigneur que nous en ayons beaucoup. C’est une prière que lui-même nous ordonne de faire.

En France, nous sommes très menacés, mais ce n’est pas une raison pour que nous ne fassions pas tout notre possible pour faire un grand bien aux âmes.

Le P. Galabert m’a dit que vos élèves avaient pu être avantageusement placés. Cela doit les encourager à suivre vos conseils. Ah! pourquoi n’avons-nous pas plus de sujets capables? Nous avons eu une profession d’un bien ravissant jeune religieux, Frère Maxime, que vous avez dû connaître à votre passage ici. Il sera, je l’espère, un jour un très saint et utile ouvrier(2). Le noviciat de Paris est assez nombreux. Nous en aurons un autre à Nîmes, l’an prochain: chacun comptera 12 à 15 novices, et peut-être davantage.

Adieu, bien cher ami. Recommandez-moi aux prières de vos Frères. Bien vôtre en N.-S.

E.D’ALZON.

Père Alexandre.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Voir *Lettre* 6557 n.1.
2. La profession a eu lieu le jour même. L'allocution prononcée par le P. d'Alzon à cette occasion est conservée. Maxime Viallet était l'une des premières recrues des Châteaux, une des "six cruches" du P. d'Alzon. Ordonné prêtre en 1882, il fut affecté au noviciat. Il mourut prématurément en 1894, laissant une grande réputation de sainteté (Polyeucte GUISSARD, *Portraits assomptionistes*, pp. 275-289).