DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 36

• DR13_036
• 6599
• DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 36
• Orig.ms. ACR, AH 199; D'A., T.D. 28, n. 546, pp. 149-150.

• 1 CONCORDATS
  1 EVEQUE
  1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
  1 LIBERALISME CATHOLIQUE
  1 LIVRES
  1 NOTRE-DAME DE SALUT
  1 NOTRE-DAME DES VOCATIONS
  1 PRESSE CATHOLIQUE
  1 PROTESTANTISME ADVERSAIRE
  1 REGLE DU TIERS-ORDRE
  1 SANTE
  1 TIERS-ORDRE FEMININ
  1 TIERS-ORDRE MASCULIN
  2 BARNOUIN, HENRI
  2 BESSON, LOUIS
  2 CLASTRON, JULES
  2 LEON XIII
  2 OUTHENIN-CHALANDRE, CHANOINE
  2 PORTALIS, FREDERIC
  2 PORTALIS, JEAN-ETIENNE
  2 RAMADIE, ETIENNE-EMILE
  3 ALES
  3 MONTPELLIER
  3 NIMES
  3 NIMES, EVECHE
  3 ROME
• AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
• BAILLY_VINCENT de Paul aa
• Nîmes, 9 février [18]79.
• 9 feb 1879
• Nîmes

Cher ami,

1° Je reçois deux exemplaires de la règle du T[iers]-O[rdre]; ils seront payés.

2° Ai-je dit que j’avais eu la berlue, quand j’avais parlé de Notre-Dame de Salut à Montpellier? C’est Notre-Dame des Vocations que je devais dire. Mais à Nîmes Notre-Dame de Salut prend feu à merveille. On ne s’en tiendra pas là.

3° Ai-je dit que les catholiques libéraux [et les](1) évêques s’écrivent et se soutiennent? Le Ramadié a dû parler au Pape en ce sens.

4° Je vous ferai ce que vous voudrez en fait d’articles, j’y prends goût. Je réfléchis, mais si je pars j’écrirai trop. Envoyez le Pèlerin à nos curés. M. Barnouin le prône tant qu’il peut. A midi l’évêque, Clastron, Chalandre(2) le prônaient à qui mieux mieux.

A Nîmes, nous redoutons peu la révolution à cause des richards protestants. Enfin peut-être l’aurons-nous plus forte qu’ailleurs. Je vous parlais de Notre-Dame de Salut, je ne puis y faire des abonnements pour le Pèlerin, tout le monde y est abonné parmi les membres du conseil.

L’évêque est revenu de Rome toujours le même. Je ne crois pas qu’on puisse jamais mettre dans sa peau autre chose qu’un libéral. Il publie un mandement sur son voyage à Rome. On m’assure qu’il y parle encore de moi. Il tremble qu’on sache trop que nous n’allons pas ensemble.

Enfin adieu, car je veux que ma lettre parte. Quant à ma santé, je vais mieux, mais ne suis pas vaillant. Si vous me répondez mardi, adressez votre lettre à Alais(3). Totus tibi.

E.D’ALZON.

Si vous pouviez me trouver un volume intitulé, Discours inédits de M. Portalis sur le Concordat(4), vous me feriez grand plaisir de me l’envoyer.