DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 37

14 feb 1879 Nîmes PICARD François aa

A propos de divers religieux – Notre-Dame de Salut – Le petit office – La République s’enfonce ici.

Informations générales
  • DR13_037
  • 6600
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 37
  • Orig.ms. ACR, AF 335; D'A., T.D. 26, n. 718, p. 285.
Informations détaillées
  • 1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 MISSIONS ETRANGERES
    1 NOTRE-DAME DE SALUT
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 OFFICE DE JESUS
    1 POLITIQUE
    1 REPUBLIQUE ADVERSAIRE
    1 TIERS-ORDRE DE L'ASSOMPTION
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BALLIVET ET FABRE, IMPRIMEURS
    2 MARTINEAU, ADRIEN
    2 MONNIER, EUGENE-THOMAS
    2 VAILHE, SIMEON
    3 ALES
    3 MIDI
    3 NIMES
    3 NORD
    3 PARIS
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, 14 février [18]79.
  • 14 feb 1879
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Je vous permets de traiter Fr. Adrien absolument comme vous l’entendrez(1). Il nous arrive un jeune homme du Nord. Il a passé huit mois à la Trappe, mais les austérités l’ont rendu malade. Il va mieux. Son supérieur lui donne les meilleures recommandations. Il demande à rester dans le Midi, je crois devoir le garder à l’essai.

Fr. Thomas(2) m’écrit la lettre la plus incohérente. Il veut aller en mission, en Bulgarie, veut entrer aux Missions étrangères, a 1.000 francs à sa disposition, veut aller renouveler ses voeux entre vos mains. Vous comprenez que je préfère ne pas lui répondre.

Notre-Dame de Salut prend fond à Nîmes. On va l’établir à Alais. Quelle misère partout! Nous tâcherons de nous voir pendant la Semaine sainte.

Je crois avoir répondu à tout ce que vous me demandez, sauf pour le petit office(3). Attendez, avant de faire réimprimer. Je crois qu’il vaudra mieux proposer les heures du diurnal, sauf à n’en prendre qu’une partie pour quelques personnes. La République s’enfonce ici. Je présume que c’est quelque chose de semblable à Paris.

Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Fr. Adrien veut s'en aller. Il est encore très jeune et sa santé n'est pas brillante. Le P. Picard suggère de l'envoyer se reposer quelques semaines dans sa famille, quitte à ce qu'il recommence son noviciat par après (10 février).
2. Parti pour la Chartreuse en janvier 1878 (v. *Lettre* 6145).
3. Le P. Picard avait demandé s'il comptait conserver l'office des Grandeurs de Jésus que récitaient les tertiaires (v. *Lettre* 6592), et partant, s'il fallait le faire réimprimer. En 1847, le P. d'Alzon en avait fait imprimer un texte abrégé chez Ballivet et Fabre à Nîmes. En 1850, le Tiers-Ordre de l'Assomption le récitait très régulièrement (VAILHE, *Lettres* III, p.406).