DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 92

17 apr 1879 Paris LIOGER Mère Marie-Véronique

Un ajout à vos Constitutions, ne touchant à rien d’essentiel, pourrait mettre fin à vos difficultés – Priez et faites prier pour connaître la volonté de Dieu.

Informations générales
  • DR13_092
  • 6669
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 92
  • Photoc. ACR de l'orig.ms. des Arch. des Religieuses du Coeur de Jésus, F91210 Draveil; Cop.ms. ACR, AP 152; D'A., T.D. 40, n. 20, p. 277.
Informations détaillées
  • 1 CHEMIN DE FER
    1 CONGRES CATHOLIQUES
    1 CONSTITUTIONS
    1 CONTRARIETES
    1 DEPENSES
    1 FATIGUE
    1 FORCES PHYSIQUES
    1 MALADES
    1 VIE DE PRIERE
    1 VOLONTE DE DIEU
    1 VOYAGES
    2 MARIE-JOSEPH, VICTIME DU SACRE-COEUR
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 ROME
    3 VILLENEUVE-LES-AVIGNON
  • A LA MERE MARIE-VERONIQUE DU COEUR DE JESUS LIOGER
  • LIOGER Mère Marie-Véronique
  • Paris, 17 avril 1879, rue François 1er, n°8
  • 17 apr 1879
  • Paris
La lettre

Ma Révérende Mère,

Moi aussi, j’ai été souffrant et dans l’impossibilité d’aller à Rome. Je suis venu à Paris en moins de quinze heures et j’en ai été fatigué. Je ne puis aller au Congrès catholique, qui se réunit en ce moment(1), à cause d’une bronchite assez violente. Toutefois il serait bien possible que nous eussions trouvé la solution de toutes vos difficultés, pourvu que vous voulussiez ajouter quelque chose à vos Constitutions qui ne toucherait ni à votre nom, ni à votre esprit, ni à vos Constitutions, ni à votre but; mais il faut traiter cette affaire de vive voix. Vers le 20 mai, j’irai vous voir en revenant de Paris, et alors nous pourrons examiner vos idées et celles que je pourrai vous soumettre. Comme, alors même que vous les adopteriez, il faudrait un assez long temps avant leur adoption définitive, je vous conjure de prier et de faire prier beaucoup dans le but de bien connaître la volonté de Dieu.

Il n’est pas étonnant que vous ayez été souffrante; tout le monde l’est depuis deux mois. La belle saison vous rendra ce que vous pouvez recouvrer de vos forces. Je serai très heureux de retrouver Soeur M.-Joseph. Vous feriez bien de vous informer de l’époque exacte, où sera terminé le chemin de fer de Nîmes à Villeneuve; ce serait une très grande facilité pour aller vous voir et une moins grande dépense.

Veuillez, ma Révérende Mère, agréer mon respect, avec l’espoir de vous voir dans un mois.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Du 15 au 19 avril.