DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 110

11 may 1879 Nîmes PICARD François aa

Le règlement des Adoratrices – L’affaire du prieuré – Le P. Alexis se repose en Savoie.

Informations générales
  • DR13_110
  • 6692
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 110
  • Orig.ms. ACR, AF 343; D'A., T.D. 26, n. 726, p. 292.
Informations détaillées
  • 1 BETISE
    1 CORRUPTION
    1 DROITS DE DIEU
    1 EMOTIONS
    1 EXAMEN RAISONNE DES ADORATRICES
    1 FAMILLE
    1 MALADIES MENTALES
    1 NOMINATIONS
    1 OFFICE DE JESUS
    1 OFFICE ROMAIN
    1 PAIX DE L'AME
    1 PAPE
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 PROPRE DES AUGUSTINS
    1 REGLE DU TIERS-ORDRE
    1 REGLEMENTS
    1 REPOS DU RELIGIEUX
    1 SEVERITE
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BAILLY, VINCENT DE PAUL
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 HUMMEL, MARIE-PAUL
    2 HYBORD, JACQUES
    2 LEON XIII
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 LYON
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 ROME
    3 SAVOIE
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • Nîmes, 11 mai [18]79.
  • 11 may 1879
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Vous voilà de retour(1), et je viens vous souhaiter la bienvenue. Vous arrivez les mains pleines des dons du Saint-Père, de bénédictions, de souhaits; envoyez-nous-en tout ce que vous pourrez. Moi, je vous envoie le règlement des adoratrices du Saint-Sacrement, qui est un peu plus sévère que celui du Tiers-Ordre. Voyez si vous pouvez ajouter quelque chose. J’ai lu les notes que vous m’aviez laissées. Je les trouve bien. Quant à l’office, si vous tenez à celui des grandeurs de Jésus, ne pourriez-vous pas ajouter: « Toutefois, celles ou ceux qui voudront réciter les heures de jour de l’office romain le pourront »(2). Si nous prenons le propre des Augustins, peut-être faudra-t-il attendre encore.

La supérieure générale est ici. On a envoyé Soeur M.-Paule à Lyon, sur sa demande. Restera-t-elle? J’en doute. C’est une nature dévoyée, une vocation perdue. Peut-être, quand les premières émotions seront passées et que le calme se fera, s’il peut se faire dans cette âme si troublée, Dieu y reprendra-t-il ses droits. Je le désire plus que je ne l’espère. La pauvre Mère M.-Gabrielle perd légèrement la tête. C’est ainsi que j’explique certaines de ses insanités.

Le P. Alexis est en Savoie, se reposant. Il en a un peu besoin, mais je trouve qu’il le prend un peu bien à l’aise. On ne sait que par ouï-dire qu’il se trouve dans la famille de Jacques Hybord.

Adieu, cher ami. Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Deux fois (le 12 et le 14 mai) le P. d'Alzon a prié le P. Bailly d'inviter le P. Picard à s'arrêter à Nîmes sur la route de Rome à Paris. Nous savons par une lettre du 18 mai du P. Picard, que le P. d'Alzon a reçu de ce dernier un billet (perdu) l'informant que la chose n'était pas possible. C'est selon toute vraisemblance après avoir reçu ce billet que le P. d'Alzon a écrit notre lettre, dont la date, très nette dans le manuscrit, est dès lors aussi très vraisemblablement erronée.
2. Voir *Lettres* 6592 et 6600, n.3.