DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 123

28 may 1879 Nîmes ALUMNISTES

Conseils à de futurs prêtres – Priez pour la congrégation.

Informations générales
  • DR13_123
  • 6706
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 123
  • Orig.ms. ACR, AK 453; D'A., T.D. 33, n. 11, p. 381-382.
Informations détaillées
  • 1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 FUTURS PRETRES
    1 NOTRE-DAME DES CHATEAUX
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 BEAUFORT-SUR-DORON
    3 PARIS
  • AUX ALUMNISTES DE N.-D. DES CHATEAUX
  • ALUMNISTES
  • Nîmes, 28 mai [18]79.
  • 28 may 1879
  • Nîmes
La lettre

Mes bien chers enfants,

Je suis fort en retard avec vous. J’étais à Paris, quand j’ai reçu votre lettre; j’étais malade. Depuis, je me suis trouvé bien souvent ou dérangé par les affaires ou souffrant. Aujourd’hui, par exemple, j’attends le P. Picard que j’ai fait venir de Paris. S’il était là, je n’aurais pas le temps de vous écrire, mais il ne rentrera que dans un moment. Bénissez Dieu de votre vocation et conjurez la Sainte Vierge de vous donner une très grande ardeur pour le service de son Fils. Quand vous avez quelque ennui, souvenez-vous que quand vous serez prêtres, si vous voulez vous maintenir dans l’esprit de votre état, vous aurez encore plus à endurer. Voyez sous ce rapport comme à mesure que l’on avance dans la vie, on a besoin de se fortifier par la grâce de Dieu.

Je vous recommande de beaucoup prier pour la Congrégation, ceux surtout qui se proposent d’être religieux. Nous sommes sur le point de recevoir bien des grâces pour notre développement. Demandez à la Sainte Vierge que le diable ne nous empêche pas de les recevoir.

Vous devez avoir un bien mauvais temps aux Châteaux, car ici nous avons une pluie incroyable. A la garde de Dieu! Pourtant j’avais l’intention d’aller vous voir en juillet, je crains bien d’en être empêché(1).

Adieu, mes chers enfants. Que Notre-Seigneur vous fasse avancer dans la science des saints et dans les vertus qui font les grands serviteurs de Dieu!

Bien vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. d'Alzon ne gravira plus le mamelon que surmonte le château de Beaufort.