DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 153

16 jul 1879 Nîmes GALABERT Victorin aa

L’union avec les Augustins – Questions diverses concernant la mission – Votre prochain voyage en France – Madame Boyer.

Informations générales
  • DR13_153
  • 6745
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 153
  • Orig.ms. ACR, AJ 384; D'A., T.D. 32, n. 384, p. 385-386.
Informations détaillées
  • 1 CHAPITRE GENERAL DES ASSOMPTIONNISTES
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 MAITRESSES
    1 MISSION DE BULGARIE
    1 NOVICIAT
    1 OBLATES
    1 PAUVRETE
    1 PELERINAGES
    1 PROJET D'UNION AVEC LES ERMITES DE SAINT-AUGUSTIN
    1 VOYAGES
    2 BOYER, MADAME EDOUARD
    2 DESCAMPS, PIERRE
    2 DUGAS, JEANNE DE CHANTAL
    2 MALASSIGNE, ATHANASE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 SEPIACCI, LUIGI
    3 ANDRINOPLE
    3 FRANCE
    3 LOURDES
    3 ROME
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Nîmes, le 16 juillet 1879.
  • 16 jul 1879
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Voici les conditions, auxquelles les Augustins traiteraient de l’union(1). Elles ont été proposées par le P. Picard et rédigées par le P. Sepiacci. Lisez-les, prenez-en copie, communiquez-les au P. Athanase, et envoyez-en une copie au P. Pierre. Faites vos annotations. Mon opinion est qu’il faut les adopter, mais je ne suis pas pressé.

Voilà que nous avons un an à rester au collège, tous les autres projets sont donc ajournés. Puisque vous faites un noviciat de maîtresses d’école, faites-le très sérieux. Vous avez à veiller beaucoup sur ce point. Soeur Jeanne me parle de ses moqueries avec certaines Soeurs, je suis très loin d’approuver ce genre. Quant au P. Athanase, je crois que vous ne feriez pas mal de lui faire quelque avance. Notez que je lui donne tort et à vous raison dans l’ensemble, mais je ne puis le blâmer quand il n’approuve pas l’éparpillement de vos forces. Que dites-vous de la maison qu’il voudrait acheter dans le quartier catholique?

Peut-être ne feriez-vous pas mal de venir en France vers les premiers jours d’août? Vous pourriez passer auparavant par Rome, si c’est nécessaire. Vous arriveriez à Lourdes le 22 pour le grand pèlerinage; vous verriez les miracles, si la Sainte Vierge veut encore en faire. Le P. Picard pourrait vous donner un billet de Lourdes à Paris; toutefois, ce n’est qu’une idée à moi, et je vous laisse toute liberté.

La pauvre Madame Boyer est à bout de ressources. Pensez-vous que sa fille pût prendre un magasin à Andrinople? Il me semble qu’en levant une maison de modes, elle pourrait faire quelque chose et ne pas tirer le diable par la queue; ce qui me semble affreux en ce moment au point où elle le tire.

Adieu. Totus tibi.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Plusieurs exemplaires de ces conditions subsistent aux ACR. L'un d'eux (KM 70) porte la signature du P. Sepiacci.