DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 183

5 sep 1879 Paris MARANGO Mgr

Le P. Pierre ne convient pas pour un collège – Je ne veux rien avoir à démêler avec les Jésuites – L’établissement de Naxos – Athènes.

Informations générales
  • DR13_183
  • 6783
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 183
  • Orig.ms. ACR, AO 93; D'A., T.D. 39, n. 9, p. 324-325.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGES
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 CONGREGATIONS ROMAINES
    1 CONTRARIETES
    1 NOMINATIONS
    1 PETITS SEMINAIRES
    1 SEMINAIRES
    1 TRISTESSE
    2 DESCAMPS, PIERRE
    3 ATHENES
    3 FRANCE
    3 NAXOS
  • A MONSEIGNEUR MARANGO, ARCHEVEQUE D'ATHENES
  • MARANGO Mgr
  • Paris, 5 septembre 1879.
  • 5 sep 1879
  • Paris
La lettre

Monseigneur,

Veuillez croire que je suis désolé de vous causer de la peine(1), mais j’espère qu’il sera facile à Votre Grandeur de comprendre que mes pensées restent les mêmes. Seulement veuillez vous rappeler:

1° Qu’il n’avait pas été question d’un collège, mais d’un séminaire, ce qui est bien différent. Le P. Pierre Descamps, très apte à gouverner un petit séminaire, ne le serait pas pour un collège.

2° Que, pour rien au monde, je ne veux avoir rien à démêler avec les Pères Jésuites. Je serai toujours prêt à leur céder la place là où ils s’établiront.

3° Aussitôt que le projet de l’établissement de Naxos aura, comme on le prévoit, échoué, le P. Pierre sera à votre disposition.

4° Que je songe déjà à lui adjoindre un ou deux compagnons, dès que le moment sera venu.

5° Que s’il s’agit d’un collège, d’ici à peu je pourrai fournir à Votre Grandeur un sujet plus capable que le P. Pierre.

Telles sont mes dispositions, mais je tiens à pouvoir dire à la Propagande que je n’ai voulu, en quoi que ce soit, troubler les combinaisons possibles par rapport aux Jésuites de Naxos. J’ai le plus vif désir de former un établissement à Athènes, mais si j’en crois certains détails, en le développant en ce moment, je m’exposerai à des ennuis qu’il importe d’éviter à une Congrégation naissante.

Veuillez recevoir, Monseigneur, avec la nouvelle expression de mes regrets, l’hommage des sentiments les plus respecteux

de votre très humble

et obéissant serviteur.

E.D'ALZON des Augustins de l'Assomption.
Notes et post-scriptum
1. En rappelant en France le P. Pierre Descamps.