DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 187

• DR13_187
• 6788
• DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 187
• Orig.ms. ACR, AH 242; D'A., T.D. 28, n. 589, p. 178-179.

• 1 ALUMNATS
  1 AMOUR DES AISES
  1 ASSOCIATION
  1 CONGREGATION DES EVEQUES ET REGULIERS
  1 CORPORATIONS
  1 ENERGIE
  1 FEMMES
  1 IMPRESSION
  1 INDUSTRIELS
  1 LIVRES
  1 NOTRE-DAME DE SALUT
  1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
  1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
  1 PAIX DE L'AME
  1 PAUVRETE
  1 PRIERE DE DEMANDE
  1 PRIEURE DE NIMES
  1 PROJET D'UNION AVEC LES ERMITES DE SAINT-AUGUSTIN
  1 REGLEMENTS
  1 RETRAITE SPIRITUELLE
  1 REVOLUTION
  1 SEMINARISTES
  1 VIGILANCE
  1 VOLONTE DE DIEU
  2 BAILLY, EMMANUEL
  2 DUMAZER, ALEXIS
  2 GIGANTI, GIUSEPPE
  2 HARMEL, LEON
  2 LANTERI, GIUSEPPE
  2 LUPIDI, ALOYSIO
  2 MAME, EDITEUR
  2 MARTINELLI, TOMMASO-MARIA
  2 MICHEL, SAINT
  2 PICARD, FRANCOIS
  2 SEGUR, GASTON DE
  2 VUILLET, FRANCOIS
  3 CLAIRMARAIS
  3 MIDI
  3 NIMES
  3 PARIS
  3 TOURS
• AU PERE VINCENT DE PAUL BAILLY
• BAILLY_VINCENT de Paul aa
• Nîmes, le 18 sept[embre] 1879.
• 18 sep 1879
• Nîmes
• Evêché|de Nîmes

Cher ami,

Vous avez fini le Pèlerin. Vous allez avoir quelques jours libres. Je dois vous dire que l’idée d’Harmel me trotte par la tête. Je vais organiser une Société de patrons. Cette combinaison me va. Envoyez-moi quelques exemplaires des règlements, s’il y en a. Envoyez-moi la nouvelle édition de son livre(1). Poussez à la chose. Voilà une idée à propager par le Pèlerin. Rien d’important comme cette idée.

Quant à l’Union des oeuvres, ne vaut-il pas mieux la laisser tomber et puis la relever par Notre-Dame de Salut, ou attendre qu’on nous demande de la prendre à notre compte? Bien des choses peuvent nous venir, si Dieu le veut. Il me paraît souverainement inutile de nous presser, mais il importe d’avoir l’oeil ouvert(2).

Je recommande aux prières du noviciat de Paris le noviciat de Nîmes, qui s’ouvrira samedi soir par une retraite devant finir le jour de Saint-Michel. Rien pour nous d’important comme cette retraite. J’ai reçu une lettre du P. Lanteri remplaçant le P. Lupidi par intérim. Le cardinal Martinelli nous fait les plus tendres avances. J’ai envoyé la copie de cette lettre au P. Picard(3). J’oubliais de vous dire que nous commençons avec 11 novices, mais d’autres s’annoncent. Un alumniste, sur lequel nous comptions, nous échappe, François Vuillet.

Au prieuré, il y a grand émoi. On s’agite. Je laisse s’agiter. Les têtes de femmes ont besoin d’un peu de temps pour se calmer. Tempête dans un verre d’eau.

Adieu, cher ami. Bien tendrement vôtre en N.-S.

E.D’ALZON.

Le P. Emmanuel m’a confirmé ce que je vous avais dit, qu’on n’avait parlé alumnats que sur la demande du P. Picard. La seule impression du P. Alexis et de votre frère est que le luxe envahit Clairmarais et que la pauvreté du Midi fera des hommes plus forts. Je vous livre cette impression pour ce qu’elle vaut.