DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 255

2 jan 1880 Nîmes GUIRAUD Marie-Véronique ra

Redevenez une très bonne fille, se laissant porter filialement.

Informations générales
  • DR13_255
  • 6865
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 255
  • Orig.ms. ACR, AL 467; D'A; T.D. 36, n. 10, p. 168.
Informations détaillées
  • 1 ABANDON A LA MISERICORDE DE DIEU
    1 EPOUSES DU CHRIST
    1 PAIX DE L'AME
    1 SAINTETE
    1 TRISTESSE
  • A SOEUR MARIE-VERONIQUE GUIRAUD
  • GUIRAUD Marie-Véronique ra
  • Nîmes, 2 janvier [18]80.
  • 2 jan 1880
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère enfant,

J’ai été tout heureux de revoir votre écriture. Je vous souhaite toute paix et toute sainteté du fond de mon coeur de vieux père. Vous m’avez attristé, c’est vrai(1), mais il y avait là un fond de sollicitude paternelle qui se préoccupait d’une petite personne, qui ferait mieux d’écouter son coeur que sa tête. J’espère que celle-ci commence à se calmer. La preuve en est dans ce que vous m’écrivez. Croyez-moi, redevenez une très bonne fille, affectueuse, délicate en tout et se laissant porter filialement, quand elle se sent faible. Passez une très sainte année dans toute la perfection d’une véritable épouse de N.-S.

Adieu, ma très chère enfant. Bien tendrement vôtre.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Soeur M.-Véronique était passée par une crise et avait même envisagé de sortir de la congrégation (v. *Lettre* 6826). Mère M.-Eugénie vient d'écrire au P. d'Alzon : "On lui avait dit de Montpellier que vous souhaitiez sa sortie, ce qui l'avait peinée" (30 décembre).