DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 299

7 apr 1880 Nîmes DUGAS Jeanne de Chantal oa

Ce bon P. Galabert que nous aimons tant – La persécution commence contre les couvents – Recommandations diverses – Offrez-vous comme victime.

Informations générales
  • DR13_299
  • 6917
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 299
  • Orig.ms. ACR, AM 20; D'A., T.D. 36, n. 20. p. 33.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR FRATERNEL
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 COUVENT
    1 DEPARTS DE RELIGIEUX
    1 EXERCICE DE L'OBEISSANCE
    1 FIDELITE A L'ESPRIT DE LA REGLE
    1 INTEMPERIES
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 OBLATES
    1 ORAISON
    1 PERSECUTIONS
    1 PUNITIONS
    1 PURIFICATION
    1 RENOUVELLEMENT
    1 TRAVAIL
    1 VERTU DE PENITENCE
    1 VIE DE PRIERE
    1 VOLONTE
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 PISTICHKI, IVAN
    3 FRANCE
  • A SOEUR JEANNE DE CHANTAL DUGAS
  • DUGAS Jeanne de Chantal oa
  • Nîmes, 7 avril [18]80.
  • 7 apr 1880
  • Nîmes
La lettre

Ma bien chère fille,

Merci de votre lettre. Arrangez-vous avec le P. Ivan pour ne pas m’écrire par le même courrier, puisqu’il y en a deux par semaine; par là, je pourrais avoir de plus fréquentes nouvelles de ce bon P. Galabert que nous aimons tant.

Dites à vos Soeurs qu’en France la persécution commence contre les couvents. Peut-être serons-nous obligés de vous envoyer plus de Soeurs que nous ne le voudrions. Aussi faut-il redoubler de prière, de zèle, de travail et de bonne volonté. Ce sera un coup de vent qui fera tomber des arbres les fruits pourris. Il vaut bien mieux n’en avoir que de très bons, dût-on en avoir beaucoup moins. Que l’on soit donc exact à l’obéissance, à la règle, à la méditation, à la pénitence et surtout à la charité! Nous venons, au collège, de remercier un novice d’un mauvais esprit; tout le reste du noviciat s’est aussitôt transformé. Dites à vos Soeurs de ne pas se gêner; au temps présent, que celles qui voudront partir partent.

Adieu, ma fille. Offrez-vous à Notre-Seigneur comme victime, poussez vos Soeurs à s’offrir de même et croyez à toute ma paternelle affection.

E. D’ALZON.

Ma Mère Soeur Jeanne.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum