DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 309

• DR13_309
• 6932
• DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 309
• Photoc. ACR de l'orig.ms aux Arch. des Religieuses du Coeur de Jésus à F91210 Draveil; Cop.ms. ACR, AP 152; D'A., T.D. 40, n. 27, p. 281.

• 1 ADORATION NOCTURNE
  1 AUMONIER
  1 COMMUNAUTE RELIGIEUSE
  1 JARDINS
  1 LIVRES
  1 PROJETS D'UNION
  1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
  1 SUPERIEURE
  2 AGNIEL, HENRY-CASIMIR
  2 CALVAT, MELANIE
  2 LA BOUILLERIE, FRANCOIS DE
  2 MARTIN, CHANOINE
  2 STERN, JEAN
  2 VITTE, PIERRE-FERDINAND
  3 AVIGNON
  3 BEAUCAIRE
  3 ROME
  3 SALETTE, LA
  3 VERDELAIS
• A LA MERE MARIE-VERONIQUE DU COEUR DE JESUS LIOGER
• LIOGER Mère Marie-Véronique
• Nîmes, 27 avril 1880.
• 27 apr 1880
• Nîmes

Ma Révérende Mère,

J’apprends avec joie que ma visite a fait du bien à votre communauté(1). Je trouve très bien que le vénérable M. Agniel se promène dans votre jardin, mais je ne puis accorder la même permission pour d’autres personnes. L’adoration nocturne peut fournir à votre aumônier la possibilité de prolonger ses visites à Avignon; en le prévenant le matin, il pourrait s’absenter plus longtemps, ce dont l’empêche la bénédiction du soir.

J’ai entre les mains une brochure absurde de Mélanie, signée Marie de la Croix, victime de Jésus(2). C’est ce titre de victime qui a pu faire croire à Mgr Vitte qu’il y avait quelque relation entre Mélanie et vous. Je suis prêt à écrire à Mgr de la Bouillerie, mais peut-être vaut-il mieux que vous donniez vous-même la permission. Cela se fait ainsi chez les Dames de l’Assomption. Vous pourriez envoyer votre permission à la supérieure de Verdelais, ajoutant que j’y donne ma pleine adhésion, autant que de besoin. Le besoin n’existe pas, que je sache.

Veuillez recevoir, ma Révérende Mère, l’hommage de mon respectueux dévouement en N.-S.

E. D’ALZON.

Le chanoine Martin est venu me voir pour me proposer une union entre vous et les Augustines de Beaucaire. Je consentirais à une condition, c’est que vous auriez autorité absolue pour tout changer, car il n’y a que les murs qui vaillent. Quant aux personnes, c’est triste et désordonné au plus haut point. Mais ne vaut-il pas mieux rester dans l’ombre, jusqu’à ce que les préjugés tombent? Ce qui ne peut tarder, si vous vous renfermez dans le silence.