DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 389

2 sep 1880 Nîmes VARIN_JEANNE-Emmanuel ra

Saint Joachim, modèle des confesseurs de religieuses – Renaissez avec la Sainte Vierge.

Informations générales
  • DR13_389
  • 7029
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 389
  • Orig.ms. ACR, AL 312; D'A., T.D. 36, n. 25, p. 55.
Informations détaillées
  • 1 ASSOMPTION
    1 CONFESSEUR
    1 DEVOTION AUX SAINTS
    1 EDUCATION
    1 FORMATION DES JEUNES AUX VERTUS
    1 INTEMPERIES
    1 NATIVITE DE MARIE
    1 NEUVAINE A LA SAINTE VIERGE
    1 PERFECTION
    1 RELIGIEUSES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SAINTE VIERGE
    1 VETEMENT
    1 VIE RELIGIEUSE
    2 ANNE, SAINTE
    2 JOACHIM, SAINT
    2 VARIN D'AINVELLE, AMEDEE
    2 VARIN D'AINVELLE, JEAN-BAPTISTE
    2 VARIN D'AINVELLE, MADAME AMEDEE
    3 NICE
  • A SOEUR JEANNE-EMMANUEL VARIN D'AINVELLE
  • VARIN_JEANNE-Emmanuel ra
  • Nîmes, 2 sept[embre] 1880.
  • 2 sep 1880
  • Nîmes
La lettre

Vous vouliez, ma chère fille, quelques paroles pour l’Assomption, vous les aurez pour la Nativité. J’espère que cela reviendra au même. Cela même vaudra-t-il mieux. Vous n’êtes pas au terme de votre carrière, où vous aurez sans doute à contempler la Sainte Vierge montant au ciel et à vous accrocher à un pan de son manteau pour l’y suivre; mais vous pouvez toujours vous considérer comme une très petite fille, à peine née à la vie religieuse et ayant besoin d’y grandir. J’estime que les confesseurs de religieuses devraient avoir grande dévotion à saint Joachim, qui a élevé la plus parfaite des créatures; seulement les pauvres directeurs ont un peu plus à faire que le mari de sainte Anne, la Sainte Vierge étant si parfaite, et les religieuses, certaines du moins, l’étant si peu. Aussi je crois qu’il est temps, à cause des grandes facilités qu’il a eues, de [le] prier beaucoup au ciel pour les pauvres prétendantes à la perfection et pour ceux qui ont [la] charge de les y façonner.

Bref, renaissez avec la Sainte Vierge. Si vous ne lui avez pas fait une neuvaine avant cette fête, faites-la lui après; demandez-lui à devenir bonne petite fille, comme le bébé que Marie va donner à Amédée.

Adieu, ma chère enfant. Je vous plains d’être à Nice par les chaleurs que nous subissons ici. Mille souvenirs à vos Soeurs et bien vôtre en N.-S.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum