DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 394

6 sep 1880 Nîmes BARAGNON_NUMA

Envoyez votre article à Rome – « C’est douloureux, mais le pape le demande » – Réaction de l’évêque d’Angers – Atroces chaleurs – Lectures – Les Sociétés secrètes.

Informations générales
  • DR13_394
  • 7036
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 394
  • Orig.ms. ACR, AL 104; D'A., T.D. 34, n. 103. n. 223.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 CARDINAL
    1 CHEMIN DE FER
    1 CREANCES A PAYER
    1 DOULEUR
    1 HIERARCHIE ECCLESIASTIQUE
    1 INTEMPERIES
    1 LAICS MEMBRES DE L'EGLISE
    1 LIVRES
    1 NONCE
    1 PAPE
    1 PUBLICATIONS
    1 RECONNAISSANCE
    1 SOCIETES SECRETES
    1 SUPERIEURS MAJEURS
    2 BARAGNON, LOUIS
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 DESCHAMPS, NICOLAS
    2 DROUOT
    2 FREPPEL, CHARLES-EMILE
    2 JANNET, CLAUDIO
    2 LEON XIII
    2 METTERNICH, KLEMENS DE
    2 RICHARD, FRANCOIS
    3 ALBI
    3 ANGERS
    3 PARIS
    3 ROME
  • A MONSIEUR NUMA BARAGNON
  • BARAGNON_NUMA
  • Nîmes, 6 sept[embre] 1880.
  • 6 sep 1880
  • Nîmes
La lettre

Cher ami,

Votre article est parfait. L’Univers le reproduit, mais cela ne suffit pas, il faut l’envoyer à Rome. Les archevêques, nonces et cardinaux pataugent. Et dire que celui d’Albi veut se donner les gants de l’affaire! Le coadjuteur de Paris était navré; il disait aux supérieurs réunis chez lui: « Mes bons amis, C’est très douloureux, mais le Pape le demande ». Angers a écrit au Pape. Il a refusé de communiquer la pièce et désire que beaucoup de laïques écrivent directement à Léon XIII. Quant à aller vous voir, j’en ai moins envie tant que dureront ces atroces chaleurs: nous nous collerions en nous embrassant.

Barnouin veut aller chez vous jeudi, par le premier train. Permettez-moi d’attendre la fraîcheur. Je me charge d’acquitter le prix de votre feuille de papier, comme Drouot le demande. Remerciez-le d’être d’aussi bonne composition. Barnouin vous portera le premier volume des Mémoires de Metternich; il en est ravi.

Je suis plongé dans les Sociétés secrètes du P. Deschamps ou plutôt de Claudio Janet. Un homme public et catholique doit savoir tout cela par coeur. J’embrasse mon petit-fils, mais quoiqu’il en dise, j’embrasse plus tendrement et plus sérieusement mon fils.

Adieu, vieux jaloux de votre progéniture.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum