DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 404

17 sep 1880 Valbonne GALABERT Victorin aa

Le P. Athanase – Le P. Alexandre – Rien ne se décidera qu’entre vous et moi – Je crains que le pape n’ait fait faire un faux pas aux religieux.

Informations générales
  • DR13_404
  • 7051
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 404
  • Orig.ms. ACR, AJ 414; D'A., T.D. 32, n. 414, pp. 415-416.
Informations détaillées
  • 1 CELLULE
    1 CONVERSATIONS
    1 ECOLES ASSOMPTIONNISTES D'ORIENT
    1 LIBERTE
    1 MAITRES
    1 NOMINATIONS
    1 PAPE
    1 PENSEE
    1 POLITIQUE
    1 RELIGIEUX
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 SANTE
    1 SOINS AUX MALADES
    1 SUPERIEUR DE COMMUNAUTE
    1 SUPERIEURS MAJEURS
    2 CHILIER, ALEXANDRE
    2 DESCAMPS, PIERRE
    2 LEON XIII
    2 MALASSIGNE, ATHANASE
    2 VAULCHIER, LOUIS-JOSEPH DE
    3 ANDRINOPLE
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 PHILIPPOPOLI
    3 SOFIA
    3 VALBONNE
  • AU PERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • Valbonne, 17 septembre 1880.
  • 17 sep 1880
  • Valbonne
La lettre

Mon cher ami,

Je suis à Valbonne, où j’ai parlé de vous avec le P. de Vaulchier qui en est prieur. Mais j’ai été hier voir dans sa cellule le P. Athanase. Il n’osait venir me voir. Dieu veuille que sa poitrine tienne à la vie qu’il mène! Mais enfin il est parti sans dire gare, et tant mieux! S’il veut revenir, nous serons libres de ne pas le reprendre.

Le P. Alexandre abasourdit ici par son développement; voilà ce que c’est que livrer un peu les gens à eux-mêmes. Il a dû partir hier pour Paris, afin d’y récolter des écus; il fait bien. Toutefois, il m’a écrit pour me demander du monde pour Sofia. Je remets la chose entre vos mains. Le P. Alexandre trouve très bien que vous fermiez le collège d’Andrinople(1), que vous lui donniez du monde à Philippopoli, et deux ou trois maîtres à Sofia. Je vous préviens -et je l’ai dit à ce bon Père- que je tiens à ce que vous me donniez votre avis. Je veux bien que les supérieurs me donnent leurs idées, mais c’est avec le provincial(2) que je tiens à traiter les affaires. Qu’il soit donc bien entendu que, comme je l’ai écrit hier au P. Alexandre, rien ne se décidera qu’entre vous et moi.

Cela dit, je trouve qu’avec le supérieur de Philippopoli et le P. Pierre qui va vous arriver, si vous êtes souffrant, vous aurez deux bons suppléants. Soignez-vous pour faire feu qui dure. Je crains que le Pape n’ait fait faire, un faux pas aux religieux avec la déclaration. Toutefois, il pourra dire qu’il s’est ployé à toutes les concessions possibles.

Adieu, cher ami. Bien vôtre en N.-S.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Inauguré par le P. Athanase alors que le P. Galabert se trouvait au Concile.
2. Depuis le chapitre général de 1876, il y avait en effet trois provinces dans la congrégation: Nîmes, Paris et Andrinople. Le P. Galabert est le supérieur provincial de cette dernière.