Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 91.

29 dec 1837 Nîmes VENTURA Père

La reconnaissance qu’il conserve à son égard – Il n’est plus grand vicaire mais travaille assez – Connaissances communes – Personnes recommandées à sa bienveillance.

Informations générales
  • PM_XIV_091
  • 0+279 a|CCLXXIX a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 91.
  • Orig.ms. Arch. Gen. Teat. Roma; D'A., T.D. 40, p. 447. Publié par F. ANDREU dans *Regnum Dei,* IX (1953), pp. 153-154.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 CHOIX
    1 EMPLOI DU TEMPS
    1 EVEQUE ORDINAIRE DU DIOCESE
    1 MORT
    1 RECONNAISSANCE
    1 VENERATION DE RELIQUES
    1 VICAIRE GENERAL
    2 CAUMETTE, ABBE
    2 CHAFFOY, CLAUDE-FRANCOIS DE
    2 DI AMILLA, COMTE
    2 GODIN, ABBE
    2 MAC CARTHY, CHARLES
    2 PALEYRAC, ABBE
    2 VENTURA, GIOACCHINO
    3 FRANCE
    3 PARIS
  • AU PERE VENTURA
  • VENTURA Père
  • [Nîmes, 29 décembre 1837].
  • 29 dec 1837
  • Nîmes
  • *A mon très révérend Père*
    *Le révérend Père Ventura*
    *au couvent de St Andrea della Valle*
    *Rome.*
La lettre

Très cher et très révérend Père,

N’allez pas dire que l’abbé d’Alzon ressemble à tous les français? qu’il oublie ceux des anciens amis qui l’ont accueilli le mieux sur la terre étrangère? Hé bien je puis vous assurer qu’il n’en est rien et que je conserve toujours les plus vifs sentiments de reconnaissance pour le Père Ventura.

Depuis que je n’ai reçu de vos nouvelles j’ai été grand vicaire pendant deux ans, puis mon Evêque étant mort je n’ai plus voulu l’être et me voilà n’étant rien du tout. Je travaille assez et il me semble que je ne perds pas tout à fait mon temps.

Mac Carthy est en ce moment à Paris et il m’a fait dire qu’il viendrait me voir cet été.

Vous avez dû avoir la visite de l’abbé Godin, je suis bien coupable envers lui. Je devais lui écrire et la mort de Mgr de Chaffoy mon Evêque, avec toutes les affaires qui s’y sont rattachées m’ont fait oublier ma promesse.

Les jeunes prêtres qui vous remettront cette lettre (MMrs Caumette et Paleyrac) sont envoyés pour prendre des reliques d’un saint mort à Monte-Santo et né en France, j’ose les recommander à votre bienveillance.

Adieu, mon cher et révérend Père, veuillez me rappeler au souvenir du comte di Amilla et croire à l’expression de ma respectueuse amitié.

Emm. d’Alzon.

Nîmes, 29 déc[embre] 1837.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum