Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 173.

21 jan 1846 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Objets à vendre et cadeaux – M. de Croÿ – Distinction à faire entre les découragements – Que compte faire de moi M. Desgenettes ?

Informations générales
  • PM_XIV_173
  • 0+451 a|CDLI a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 173.
  • Orig.ms. ACR, AD 408; D'A., T.D. 19, pp. 54-55.
Informations détaillées
  • 1 ACTION DE DIEU DANS L'AME
    1 BIENS MEUBLES
    1 ESPRIT FAUX
    1 LACHETE
    1 PLACEMENT
    1 PREDICATION
    2 CROY, DE
    2 CROY, MADAME DE
    2 DESGENETTES, CHARLES-ELEONORE
    2 DUPUCH, MONSEIGNEUR
    2 NEWMAM, JOHN-HENRY
    2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
    2 SAUVEBOEUF, MADAME DE
    3 ALGER
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes, 21 janvier 1846].
  • 21 jan 1846
  • Nîmes
La lettre

Pour notre Mère,

J’ai si longuement écrit à Soeur Thérèse-Emmanuel que je n’ai que le temps de vous dire deux mots.

1° Avez-vous reçu pour moi le livre de M. Newman?

2° Veuillez dire à Mme de Sauveboeuf que sa soeur m’a apporté plusieurs objets en or ou argent pour faire vendre. J’ai préféré mettre à sa disposition 150 frs et garder ces objets en dépôt; j’y joindrai certains objets que Mme de Croÿ a voulu m’offrir, que je n’ai pas voulu refuser, mais que je garde pour ses enfants, mon habitude étant de ne pas accepter de cadeaux, excepté pour la chapelle. J’ai donné à M. de Croÿ une lettre pour Mgr Dupuch et pour un négociant, qui me paraît de l’espèce du protégé. Il part samedi pour Alger et prétend me rendre l’argent que, du reste, il ne m’avait pas demandé. Je vais voir pour le trousseau des petits.

Enfin, je m’aperçois que je n’ai pas assez distingué avec Soeur Thérèse-Emmanuel les découragements qui sont de sa faute, de ceux qui ne dépendent pas d’elle. Quoique je parle des uns et des autres, il n’y a pas assez de clarté à cet égard dans mes expressions. Ce que j’en dis à la fin de la 3ème page, se rapporte évidemment à ce que je crois être l’action de Dieu sur elle, et ce que j’en dis à la fin de la 1ère page et au commencement de la seconde se rapporte à ce en quoi je lui crois quelques torts. Je suis très pressé, je m’arrête.

Tout à vous, ma chère fille. Ne pourriez-vous pas savoir par quelqu’un ce que M. Desgenettes compte faire de moi? Vous comprenez que je tiens à prêcher le dimanche soir.

Notes et post-scriptum