Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 207.

4 jul 1846 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Mlle Anaïs et Mlle Isaure – Votre convers – Plus douillet que M. Combalot – Professeurs à trouver.

Informations générales
  • PM_XIV_207
  • 0+469 a|CDLXIX a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 207.
  • Orig.ms. ACR, AD 434; D'A., T.D. 19, pp. 90-91.1
Informations détaillées
  • 1 AMOUR DES AISES
    1 COLERE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CORPS ENSEIGNANT
    1 CRUCIFIX
    1 DOMESTIQUES
    1 FETE DE L'ASSOMPTION
    1 FRERES CONVERS
    1 JOIE SPIRITUELLE
    1 MALADIES
    1 PARESSE
    1 POSTULAT
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
    2 CARBONNEL, ISAURE
    2 CARBONNEL, MARIE-VINCENT
    2 COMBALOT, THEODORE
    2 LANSAC, ABBE
    2 MESNARD, MADAME DE
    3 BERLIN
    3 NIMES
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [Nîmes ?, 4 juillet] 1846.
  • 4 jul 1846
  • Nîmes
La lettre

Je ne puis vous écrire que deux mots. Je suis un peu souffrant, quoique ce soit peu de chose. J’ai fait le paresseux hier, et aujourd’hui je n’ai pu dire la messe pour vous. Voici une lettre de Mlle Anaïs, elle est antérieure de quelques heures seulement à la grande détermination de Mlle Isaure; celle-ci m’a planté là, avant-hier. Je ne sais que vous dire. Je regrette cette pauvre fille, mais ses tempêtes étaient par trop violentes. Qu’est-ce que Soeur Augustine auprès de pareilles péripéties?

Je vous remercie de votre convers. Voudra-t-il être domestique? Car c’est ce à quoi il faut qu’il se réduise. Je voudrais qu’il vînt pour le 1er septembre ou bien tout de suite, mais en s’attendant à faire un peu un service pénible. Je voudrais vous en dire un peu plus long, mais voyez, ma pauvre tête, qui n’est pas malade pourtant, s’épuise pour le moment. Je me crois quelques fois plus douillet que M. Combalot, ce qui me fait honte. Il faut pourtant que je vous dise ma joie de vous savoir plus calme; ce m’est un grand baume, je vous assure, à bien des ennuis.

Je pense que Mlle Anaïs pourra être chez vous pour l’Assomption.

Adieu, ma chère fille. Tout vôtre plus que jamais.

Fr. Emmanuel.

Souvenez-vous que si vous trouviez deux ou trois jeunes professeurs, je les prendrais. Voyez un peu de pousser pour l’abbé Lansac. Je sais que j’ai laissé sans réponse quelques détails de votre dernière lettre; pardonnez-moi si je ne me les rappelle pas aujourd’hui. Ce sera pour une autre fois.

Veuillez remercier Mme de Mesnard de son souvenir. J’ai des crucifix de fer de Berlin à quatre francs, pourvu qu’on en prenne une douzaine.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum