Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 208.

7 jul 1846 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il est grand temps que nous redevenions bons amis – Ce ne sont pas de bonnes paroles de vous qu’il me faut mais vous – Ne vous laissez plus aller à vos mauvaises impressions.

Informations générales
  • PM_XIV_208
  • 0+469 b|CDLXIX b
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 208.
  • Orig.ms. ACR, AD 435; D'A., T.D. 19, p. 91.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 MALADIES
    1 REFORME DE L'INTELLIGENCE
    1 UNION DES COEURS
    2 O'NEILL, THERESE-EMMANUEL
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes,le 7 juillet 1846.
  • 7 jul 1846
  • Nîmes
  • Institution de l'Assomption
La lettre

Je ne puis résister au désir d’écrire deux mots à cette chère Soeur Th[érèse-Emmanuel] et cependant je ne vous dis rien à vous, chère fille, parce que j’ai passé sur mon lit une matinée que je comptais vous consacrer. Ce n’est rien, mais il est grand temps que nous redevenions bons amis. Avec ce que je souffre ici, c’eût été un peu trop fort pour quelqu’un qui n’a pas plus de vaillance que j’en ai. Enfin, vous m’êtes rendue, il me semble du moins par vos deux dernières lettres. Est-ce que vous me ferez encore défaut? Vous savez bien que ce ne sont pas de bonnes paroles de vous qu’il me faut, mais vous.

Je remercie Dieu de ce qu’il a permis cette double épreuve pour vous et pour moi. N’allez pas me jouer encore quelque mauvais tour, je vous en conjure, ou, du moins, attendez que je puisse le supporter.

Adieu, mon enfant. Il faut que ma lettre parte pour vous dire que je suis tout vôtre, mais que je vous conjure de ne plus vous laisser aller à toutes vos mauvaises impressions.

Je tâcherai de vous écrire longuement après-demain.

Notes et post-scriptum