Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 237.

1 sep 1846 Lavagnac GERMER_DURAND_EUGENE

M. Durosoy – Cardenne va donc à Paris – Nous avons grand besoin de nous réfugier auprès de Dieu – Nécessité des tribulations – Nouveaux élèves.

Informations générales
  • PM_XIV_237
  • 0+481 a|CDLXXXI a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 237.
  • Orig.ms. ACR, AC 78; D'A., T.D. 19, pp. 115-116.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 AMITIE
    1 ANNEE SCOLAIRE
    1 ASSOMPTION
    1 AUGUSTIN
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONTRARIETES
    1 CORPS ENSEIGNANT
    1 ELEVES
    1 ORGUEIL
    1 VIE DE PRIERE
    1 VOYAGES
    2 ABRIC
    2 BARRE, LOUIS
    2 CARDENNE, VICTOR
    2 CHAPOT, JEAN-JACQUES-FRANCOIS
    2 DECKER, FRANCOIS-JOSEPH
    2 DUROZOY
    2 DUROZOY, MADAME
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    3 MONTPELLIER
    3 PARIS
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • [Lavagnac, le 1er septembre 1846].
  • 1 sep 1846
  • Lavagnac
  • *Monsieur*
    *Monsieur Germer-Durand, professeur de l'Assomption*
    *au Vigan (Gard).*
La lettre

Mon cher ami,

Je ne vois aucun inconvénient à offrir une place à M. Durosoy, et même en y réfléchissant je crois que nous pourrons l’utiliser pour plus d’une chose. Résolu comme je le suis à ne loger dans la maison que des personnes qui veuillent faire partie de l’oeuvre comme je l’entends, vous comprenez que je serai bien aise d’offrir à quelques-uns comme Decker une table d’hôte, et peut-être la mère de M. Durosoy pourrait-elle se charger de cette petite entreprise. Vous pourriez par avance en parler à M. Barre, afin qu’il en sondât la possibilité. Du reste, nous pourrons nous retrouver à Montpellier. Je compte partir d’ici le 14 ou le 15 au plus tard. Je vais loger à l’hôtel Nevet et nous nous verrons; si vous n’aimez mieux venir me prendre ici le 11 ou le 12 pour retourner ensemble à Montpellier.

Cardenne va donc à Paris. Je puis me tromper, mais je crois qu’il aura peu sujet de s’applaudir de son voyage; mais enfin l’expérience est quelquefois nécessaire. Je vous remercie de vos prières de la Saint-Augustin. Nous avons, en effet, grand besoin de nous réfugier auprès de Dieu, car, nous ne pouvons nous le dissimuler, nous ne sommes pas au bout de nos tribulations. Elles sont nécessaires, pourvu qu’on entre bien dans l’esprit de Notre-Seigneur et qu’on s’applique à en faire un instrument pour assouplir le côté trop humain de notre conduite, et courber sous la volonté de Dieu notre volonté si hautaine et si sûre d’elle-même.

Veuillez dire mille choses pour moi à Chapot. Ce que vous m’apprenez du petit Abric ne me surprend pas. Il faut bien s’attendre à plus d’un mécompte de cette espèce. Nous devrions avoir 106 nouveaux élèves en [tout], mais quelques anciens ne retourneront pas, quelques nouveaux feront faux bond; enfin, nous en aurons au moins 90, et puis, d’ici à la rentrée, il y aura bien quelques nouvelles demandes. Veuillez offrir mes hommages à Mme Durand et garder pour vous, cher ami, l’assurance de cette amitié, dont la fin ne se voit pas sur la terre et que là-haut Dieu ne brise pas ce qu’il a si bien soudé.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum