Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 288.

22 jan 1847 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Le jeune homme de 16 ans et le jeune Breton – Rendements de compte – Austérités – Voulez-vous que je vienne à Paris? – Vos découragements – Ma santé.

Informations générales
  • PM_XIV_288
  • 0+505 b|DV b
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 288.
  • Orig.ms. ACR, AD 482; D'A., T.D. 19, p. 161.
Informations détaillées
  • 1 AUSTERITE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 MAITRES
    1 MALADIES
    1 RENDEMENT DE COMPTE
    1 SOUFFRANCE ACCEPTEE
    1 SYMPTOMES
    1 TRISTESSE
    3 MARSEILLE
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, le 22 janvier 1847.
  • 22 jan 1847
  • Nîmes
  • Institution de l'Assomption
La lettre

Je suis désolé, ma chère enfant, que mon voyage à Marseille ait retardé ma réponse. Cependant, je crois l’avoir expédiée assez vite pour que vous l’ayez reçue à présent. Je ne puis que vous écrire deux mots pour que ma lettre parte par le courrier d’aujourd’hui. Décidément je ne veux pas du jeune homme de seize ans. Quant au jeune breton, c’est autre chose. Si vous le jugez tel que vous me le dites, expédiez-le au contraire le plus promptement possible.

Je crois que jusqu’à nouvel ordre vous pouvez vous dispenser de m’envoyer des rendements de compte par écrit. Je vous conjure de vous soigner quelque temps encore avant de reprendre vos austérités. Il me semble que je ne vous ai pas souhaité fête. Pourtant j’ai bien pensé à vous ce jour-là et les jours précédents. Si vous voulez que je vienne à Paris, vous savez que je suis à vos ordres, mais je crois vous faire observer qu’en ce moment je me crois nécessaire parmi les miens.

Adieu, bien chère fille. Je demande de tout mon coeur à Dieu qu’il vous aide à supporter vos découragements. Je vous assure qu’ils me rendent tout triste. Pour moi, je ne vaux rien, je suis excessivement enrhumé, ce qui, joint à mes crampes, me force à un assez long repos.

Adieu. Tout vôtre en Notre-Seigneur. Quelle courte lettre!

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum