Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 356.

30 aug 1847 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Ce que d’autres supposent que je vous suis – Varia – Votre santé.

Informations générales
  • PM_XIV_356
  • 0+542 a|DXLII a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 356.
  • Orig.ms. ACR, AD 534; D'A., T.D. 19, pp. 223-224.
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 BETISE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 MAITRES
    1 SANTE
    2 ACHARD, MARIE-MADELEINE
    2 BUCHEZ, PHILIPPE
    2 FRANCHESSIN, ERNEST DE
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Nîmes, le 30 août 1847.
  • 30 aug 1847
  • Nîmes
  • Institution de l'Assomption
La lettre

Je crois utile, chère enfant, de vous faire lire la lettre ci-jointe; vous y verrez peut-être une raison pour moi de n’être pas venu à Paris. Quoiqu’il ne faille pas tenir grand compte des paroles de fou, il faut en tenir un certain compte. Je voudrais que vous y vissiez ce que d’autres supposent que je vous suis. Il me semble que ce n’est pas vous qui avez raison contre eux, pour ce qui me concerne; mais vous voulez être toujours incrédule.

J’ai vu Buchez vendredi; avant-hier je lui ai donné à déjeuner. J’avais oublié de vous dire que je trouvais tout naturel que vous alliez chez M. de Franchessin; je vous en demande pardon, car vous deviez en être préoccupée. Soeur Marie-Madeleine est venue me voir. Je l’attends pour causer un peu de vous, elle m’a déjà bien peiné par ce qu’elle m’a dit de votre santé. Il faut vous soigner, chère enfant, et ne pas faire d’excès, quand vous me reprochez d’en faire. Si on vous parle de deux professeurs de hautes classes, retenez-les moi.

Adieu, ma fille. Je voudrais vous écrire 10 pages et je ne le puis.

Notes et post-scriptum